vendredi, octobre 13, 2006

Autruche


Ben voilà j'avais prévenu : "patati patata... fuyez" (voir bulletin précédent). Mon acolythe, "Elliot Marie", le chroniqueur fou. Pouf! hôpital. Manquait plus que lui en fait. Une patte de brisée, et 45 jours d'immobilité. Au moins je me sens moins seul dans la catégorie année pourrie, vive l'hôpital. Je vais devenir bonze dans un lieu reclus pour ne plus avoir de (mauvaises) nouvelles de mon entourage.
Comme le disait la grande philosophe Zazie : restons zen.

mardi, octobre 10, 2006


Week-end passé dans le sud, vers Montpellier, histoire de se changer les idées après une semaine de gros stress. J'ai pu nager dans la mer samedi et dimanche, ce qui est exceptionnel en octobre. Bon ok c'est pas exceptionnel, mais ça le fait quand même !
Le retour fut puant puisque j'ai pris l'avion avec ce gros fumier de Jean-Marie Le Pen. Dingue.
Lundi pourri. Si, si, vraiment. Après une nuit d'insomnie, je me rends au boulot puisque j'ai rendez-vous avec mon boss. Il n'est pas là : arrêt maladie. Copieur ? Non, lui c'est un malaise cardiaque. Délire ! Je devais discuter ma reprise et lui il se meurt ! Cette année nombreux sont ceux de mon entourage proche ou non qui auront subit un grave problème de santé, voire la mort. Putain d'année 2006. Pour ceux qui me connaissent, un conseil : fuyez. A propos de fuite y'en a une qui s'est barrée : ma chirurgienne. Mais si souvenez-vous Sainte Rita ! Après avoir absolument tenu à suivre mon dossier, repoussé mon opération aux frontières du réel, m'avoir tripatouillé l'épaule et la hanche, voilà que madame disparaît. J'ai droit à une remplaçante, quand même. Ouf me voilà rassuré.
Les autres problèmes (grave, hein, tant qu'on y est !) sont d'ordre trop perso pour figurer ici.
A part ça la piscine ça continue. Je vais devoir m'offrir un nouveau maillot, celui que je porte risque vraiment de me lâcher en pleine longueur.
A bientôt !

jeudi, septembre 28, 2006


Bien calme ces temps-ci. Le week end dernier, enfin d'avant le dernier, fut sobre (pour moi). Petites soirées, petit tour en voiture, petite balade à une expo/spectacle. Ca en fait des petits, tout ça. J'ai quand même surpris un vieux type citer du John Joyce à une gamine de 6 ans en pleine soirée. Qu'est-ce qu'il voulait prouver celui-là ?
Sinon toujours dans la piscine, avec une évolution, je suis passé de la brasse au crawl, puisque la chirurgienne m'a dit : "j'imagine que vous ne pouvez nager que la brasse". Là, y'avait défi. Défi relevé. 60 longueurs dont 40 en crawl. Et paf, fallait pas me chercher. Apparemment je vais rester encore un peu un cyborg puisque je conserve les broches sûrement jusqu'au printemps. C'est pas grave je les sortirai pour le barbecue.
Sinon vraiment rien d'exceptionnel à part une cuite mardi. Ah si, j'ai encore conduit et longuement puisque je suis allé en Bretagne ! Y'avait du soleil dans le Morbihan. Coooooool. Y'a pas à dire la mer, y'a rien de mieux. Mon enthousiasme est toujours vivace, mais faut avouer que le temps aujourd'hui atteint vivement mon énergie. Fait froid, y pleut, beuuurk.
Demain coupe-tif, on va s'refaire une tête paraît que ça redonne la pêche et surtout ce sera plus pratique pour enfiler le bonnet de bain ! Et puis je dois retrouver un semblant de style et d'efficacité parce que là je m'endors rien qu'en me relisant...

lundi, septembre 18, 2006

Tenue de soirée


Soirée, piscine, kiné, soirée, boulot (ah ah !), piscine, soirée, piscine, soirée, soirée, soirée, soirée, soirée, hé hé... fatigué le bonhomme. Pour la piscine ça va, pour le kiné ça va, pour le boulot... Pour le BOULOT. Aaaaaaaaahh le boulot, ils ont pas changé dans cette boîte ! Trois heures que j'y ai passé jeudi dernier. Ils m'ont plombé sec les p'tits gars. Tout le monde (ou presque) tire la gueule, et ça traine des pieds et ça parle de conneries et de malheurs et tout va mal mon bon monsieur, je vous le fait pas dire ma p'tite dame. Ben voilà : surplus d'embauche de cdd = licenciement !! Et moi qui débarque là dedans avec mes gros sabots : "salut j'aimerai bien reprendre le boulot !". La claque les responsables. Heu... c'est à dire que si tu pouvais rester en arrêt de travail jusqu'en janvier... Non mais on a plus le droit de bosser maintenant ? Soit. Les quelques propositions de jobs (oui finalement) sont interessantes : rangement des outils (putain heureusement que j'ai fait 4 ans de thèse !!!), assistant d'un type qui est pas là (remplaçant alors ? Non, assistant. Ah bon), documentaliste (ça c'est du terrain!), responsable de l'international (wahou ! cooool !! mais heu... y'a pas d'international chez nous madame et vu les finances...) etc. etc. Peut-être qu'ils me donneront la même drogue qu'eux quand je serai dans les bureaux histoire d'avoir les mêmes délires ? Tout ça c'est pas gagné les enfants.
Heureusement je me rétabli peu à peu à coup de brasse coulée, de chlore dans les yeux, de séances de kiné et tout le reste. Je suis même parvenu à conduire. Si, si. L'objectif était tentant : aller chercher un cubi de rouge.
Et les soirées. Ca y'en a eu des soirées. La dernière particulièrement hallucinante, puisque j'y ai côtoyé Jane Fonda, Maria Callas, Liz Taylor, Richard Burton, et j'en passe. Le truc c'est qu'une telle soirée forcément ça se barre en vrille et qui est-ce qui a tout gaché (enfin presque) ? La police ! Ouiiiiiii !!! Une petite amende à 300 euros, merci les voisins.
A part ça, c'est tout.

vendredi, septembre 08, 2006


Après tant de jours de farniente il est réellement difficile de reprendre une activité intellectuelle même réduite. Se poser devant un ordinateur quand on a passer deux semaines à regarder la mer, ça change. A la question mainte fois posé "comment va ton bras ?" la réponse est : "bien mieux merci". Remarquable selon le kiné. J'envisagerai presque de faire du vélo, hormis la crainte d'une chûte ou d'un faux mouvement qui me seraient fatals mais pourquoi tomberai-je ? je vais cependant patienter. Après tout, la natation c'est très bien, surtout que j'ai un nouveau bonnet argenté, style compétition (de nage indienne). Ah si, la capoiera c'est pas pour cette année, je passerai pas le cap de la visite médicale et les positions sur un bras ça le fera pas.
Quoi de neuf depuis le retour ? Une météo très curieuse d'alternance, il n'y a pas de normales saisonnières en quelque sorte. Je parle façon présentateur météo, au cas où je doive me recycler. Le recyclage d'ailleurs, à voir, puisque je ne sais pas quand je reviens parmi les archéologues, en passant par la case bureau. Grrrr.
Sinon avez-vous remarqué la surmédiatisation de sarko cet été ? On en sort plus. Tout le monde en parle, même dans le bus hier matin (oui je me lève le matin maintenant, et même très tôt) où deux types très laids cela va de soit, tenaient des propos racistes d'une subtilité bigardienne en invocant sarko. Maintenant plus rien n'arrête le con de base qui avait honte de s'affirmer d'extrême droite, puisqu'il y a désormais sarko. On est pas dans la merde les cocos.
Les vacances loin de tout ça c'est quand même mieux. Surtout quand il s'agit de rien faire de sa vie, autant être au soleil. Merci la sécu, c'est pas parce que j'ai été viré et oui viré de la sécu, puni, (bouh le vilain assuré que voilà) que j'allais rester là comme le sous-entend cette grande administration. Vous saviez qu'il fallait une autorisation pour partir ? Et puis quoi encore ? J'ai donc été hors la loi pendant trois semaines. Mais que fait sarkozy ?!
Juste histoire de faire rager quelques-uns : les italiens, qu'est-ce qu'ils se sont pris mercredi dernier au stade de France !

lundi, septembre 04, 2006

Baby come back


Hello la compagnie. Je suis de retour. Non je n'ai téléphoné à personne j'en suis confus de remords, mais en même temps le retour à Paris par ce temps de merde, alors que j'ai passé quinze jours sur une île au soleil à scruter la mer transparente, faut avouer que c'est pas facile. Je ne me plains pas, attention, je me suis franchement bien détendu, je sais même commander des bières en espagnol mais il m'a fallu trois jours pour ouvrir la soupape de décompression comme on dit et à part dormir et picoler j'ai pas fait grand chose je le reconnais. Mea culpa effectué, je vous salue bien tous. Alors oui, j'étais parti à l'aventure à Montpellier, puis les Cévennes, puis Barcelone puis Majorque. "Le kif man". Après 7 mois de mobilité réduite et d'enfermement parisien, ça se savoure une île. J'ai opté pour le repos, la nage, les bains de soleil, les sorties en boîtes pourries mais tellement plus drôle que les vacances à Ibiza avec tous ces cons gavés de bonbons magiques et leur bain de mousse. Boum boum boum boum.
Maintenant que j'ai donné signe de vie je retourne à mon autisme ! A bientôt

mercredi, août 09, 2006


Après la coupe du monde de foot (et paf Materrazzi), le tour de France (et paf Landis, dans le cul ton maillot), le championnat d'Europe de Natation (et plouf Manaudou) voilà le championnat d'Europe d'athlétisme. Ca n'arrête plus. L'occasion de découvrir l'horrible coupe de cheveux de E. Barber. Atroce. Athlète ne rime pas avec esthète. Et les commentateurs : magiques. "C'est le dernier kilo ! Le dernier kilomètre !!" s'exclame tel un vendeur de poisson sur le marché de Dieulefit l'autre con de Montel. De mon coté j'ai opté pour la plage et l'eau particulièrement fraîche de la mediterranée, vivifiante à souhait, ç'est de la bonne réeduc' moi je vous le dis, j'l'avais peut-être déjà dit d'ailleurs. Retour à Paris (le temps de merde !!) pour LA visite médicale où le médecin m'apprend que lui peut travailler avec une jambe cassée mais moi pas. Interessant, non ? J'm'en fous je repars demain je sais pas trop où, mais au soleil, du moins je l'espère, faut peaufiner le bronzage. Si quelqu'un a une idée pour moi de destination pour la semaine prochaine qu'il s'exprime.
Allez, à bientôt

dimanche, juillet 30, 2006


Petit dimanche. Diffuser deux films catastrophes à la suite c'est de la gourmandise. Y'en a un c'est alain Delon qui pilote un concorde. Evidemment qu'il y a une catastrophe au final !! Qu'est-ce qui croient les gens, ils sont cons ou quoi ?
Bon alors qu'est-ce que je racontais moi encore la dernière fois... la mer, le retour etc. Samedi soir il était initialement prévu un petit dîner entre amis, cercle restreint. Rien qu'après l'apéro c'était déjà reparti ! Quelle santé. Evidemment je sais plus à quelle heure mais toute la "bande" des vieux potes qui débarque ça fait un choc et surtout beaucoup de bruit, ce qui n'est pas pour me déranger mais la voisine, là, faut qu'elle se calme parce que se faire traiter de "malades" elle abuse un tantinet. Au moins elle m'a pas envoyé les flics. Je sais pas s'il était 6h ou 7h00 du mat' n'empêche que les épaves que nous étions on dormi tout le dimanche. Et passer du lit d'une jolie sirène aux coussins du salon, par terre, y'a pas, ça fait déchéance, un peu quand même. Enfin voilà, un dimanche au perrier ça fait pas de mal. Je vais manger une banane c'est plein de vitamines. Demain, qu'est-ce qu'il se passe demain ? On verra. Je vais finir de mourir.

samedi, juillet 29, 2006



Moi je dis : rock'n'roll. Rock'n'roll ! C'est un bon résumé de la semaine. Parce que un dimanche paisible abouti forcément à une semaine de folie furieuse. Ce n'est, certes pas une certitude encore moins un dogme mais c'est souvent comme ça. Rebelote Lundi sans nuit. Le canal, des guitares accoustiques j'ai l'impression d'être un teenager mais vu que ceux qui sont présents pensent ça de moi je passe inaperçu. Il y a eu des bars aussi. Même un resto. C'est pas facile de se remémorer une soirée comme ça. Je sais au moins une chose : la canicule mardi était insupportable, et comme elle l'éatit toujours mercredi autant aller à la mer, non ? Etretat sur un coup de tête (c'est la mode les coups de tête) en tête à tête pour arriver sur la Manche sous les orages ! Enfin un peu de vacances et vlan enfin de la pluie ! Bah faisons fi de tout cela, l'air marin reste meilleur que le parisien et les mouettes à défaut de rire me font marrer. Trouver un resto un hôtel et un bistrot à Yport en cinq minutes je dis bravo. Parlons-en du troquet. "Les Falaises". Tout un programme. La tenancière lépreuse et sa fille 1,30 au garrot. Les habitués poivrots, une dent de requin autour du cou et nous, accueillis comme des rois. Une kro tiède s'il vous plaît. Et là bam ! descente de flics. La table derrière qui avait entonné à gorge déployée le Connemara de Sardou, continue mais à voix basse, pendant que ces connards de keufs menace de fermer le troquet. Ils vont rester là pendant une heure, se faire insulter par tout le monde (bon, ok, y'avait dix personnes) pour à la fin se plaindre de leur situation de flics mal-aimés !! J'y crois pas gertrude !! On a eu droit à une tournée générale. Après-ça, ben après ça, quoi. Ah mais ouiiiiiii !! THE événement of the month : j'ai nagé dans la mer ! Oui à l'indienne, bon, ok, mais quand même 5 bouées !! Tout ça pour rattraper une sirène au loin. Me suis même pas noyé.
Retour à Paris et apéro-dinatoire (c'est comme ça qu'on dit) qui se barre en vrille. J'ai des nouveaux amis. Et là je raconte pas la suite, parce que 1°) On s'en fout, c'est comme d'hab' 2°) J'arrive plus à écrire vu que je suis rentré chez moi à 8h30 et là ça répond au 1°).
Merci public. Faut que j'arrête de boire. Et de fumer. J'ai enfin la voix de Tom Waits, je vais pouvoir chanter Please, call me babe !

dimanche, juillet 23, 2006


Je sais. Il y a beaucoup de fautes d'orthographe dans mes derniers bulletins. Et bien pour la peine je vais continuer.
Si j'écris aujourd'hui c'est justement parce que je n'ai rien à dire à part que j'ai envie d'écrire, histoire de faire un peu fonctionner ce cerveau qui occupe ma boite crânienne. Et puis je dois me réhabituer à écrire des deux mains. Ca fait tout drôle, je vous assure. A part ça ? Les dimanches ressembleront toujours aux autres dimanches. 3 coups de fil sur 4 n'ont pas abouti, un américain gagne le tour de France, j'ai descendu les poubelles et ramasser une bouteille (en plastique, n'ayez crainte) que j'avais inconsciemment jeté cette nuit par la fenêtre, c'est dire mon état. Passionnante journée. Affronter une nouvelle semaine sans trop savoir ce qui m'attend. Caroline Alexandre est déchaînée sur mon signe mais elle dit n'importe quoi puisque le téléphone ne répond pas. Il pleure comme disait cloclo. Mais non je fais pas la gueule j'ai juste bu 17 litres d'alcool hier et que c'est pas facile à gérer le lendemain. Ah ben si Caroline Alexandre m'annoncait une migraine. Certes je l'ai pas, mais j'ai la gueule dans le cul. En même temps écrire forme : gueule dans le cul, ça fait pas sérieux, surtout qu'une gueule dans le cul à lire dans les astres ça doit être beau. A part la grande Ourse, moi, les astres...
Bon allez, le mot (phrase) de la fin, parce qu'il faut un mot (phrase) de la fin surtout le dimanche (si, si) : Bingo it's heaven.

jeudi, juillet 20, 2006


Et voilà encore une semaine de dégénérescence cérébrale. Non mais ça ne peut plus durer. Enfin, si puisque c'est ce qui c'est passé. Vous avez déjà connu des anniversaires qui duraient une semaine ? Commencer le jeudi pour terminer le mercredi suivant, y a un goût de marathon de la cuite je vous le dis. Pour la soirée du jeudi soir au vendredi matin ce fut déjà épique ! No comment. Déjà se retrouver au Mans le vendredi après avoir dormi deux heures c'est une sensation assez indescriptible. Un voyage en première classe gratos ça commence bien. Une attente au Mans de 7h00 permis de profiter des terrases de troquets. A quatre c'est plus rigolo. Comme on est venu nous chercher pour rallier le gite de la totale débauche festive vers minuit on était d'attaque pour une longue nuit et une pétanque. La pétanque fut courte mais la nuit très longue.
Samedi préparatifs de la soirée et accueil des arrivants pendant que certain(e)s dorment. Comme quoi on est encore capable de certaines activités. Soirée/nuit énorme. Je peux pas développer par respect de mes comparses et de mon image de marque.
Retour dimanche.
Rebelote lundi ou comment se biturer à deux pendant 34h d'affiler sans se coucher. Je passe là aussi les détails, la décence et ma vie privée en dépendent.
Mercredi soir qu'est-ce qu'il y a de prévu ? Ben un anniversaire pardi ! Et boum c'est reparti jusqu'à 10h00 du mat' ! Repos forcé le jeudi. Hôpital le vendredi matin (non, non pas pour une radio du foie), mais bien pour ce bras dont j'oubliai l'existence. Et bien fini l'attelle ! Pfft envolée !!
Sur ce, je vais me reposer un peu, c'est bientôt l'apéro.

jeudi, juillet 13, 2006


Je sais pas depuis combien de temps je suis pas venu ici. Ca fait presque une semaine que je comprends rien, que je ne vois quasiment pas le jour et quand je vois c'est flou. Mais c'est drôle. Va falloir se resaisir. Voyons voyons, tout a commencé me semble-t-il le soir de la coupe du monde... quoique deux jours avant j'ai dû prendre un apéro qui a duré jusqu'à dix heures du mat'. Alors, oui les bleus, zizou, tout ça, je suis dans un troquet je bois des trucs verts et puis plus rien. Le lendemain je mange italien et puis je bois un truc avec des bulles, du champagne ? Après, le jour suivant, j'me souviens je suis allé au resto avec deux amis, après un énorme apéro. Là aussi ce truc vert explosif et le cerveau qui fond, mais le barman et la serveuse s'amusent beaucoup. Les rêves sont profonds, le sommeil lourd mais paradoxalement je me réveille toutes les heures. Et puis les coups de fil à passer. Et tous les jours zizou à la télé. Et le tour de France, hein ? On y pense un peu ? A part ça, à part ça, l'horoscope c'est vraiment n'importe quoi : je devais passer un week end torride, et j'ai encore gagné le championnat du monde de rateaux quoique non y'a un soir où... hum. Enfin l'horoscope faut plus le lire ou alors je prends du Peyotl, un chamane chante et je lis la dernière page du Parisien, peut-être qu'il se passe un truc.
En attendant fait chaud, week end campagne si je comprends comment on y va. Ah les anniversaires, ça nous tuera...

mercredi, juillet 05, 2006

Calor


Ca devient du délire cette canicule. Elle n'est pas pire qu'en 2003, certes, mais là faut avouer que c'est vraiment du délire. En signe de protestation contre la chaleur dans l'immeuble, les occupants ont délibérément entreposé leur radiateur à la porte. A moins que ce ne soit les radiateurs eux-mêmes qui se soient exilés en quête d'un peu de fraîcheur ?
Quoiqu'il soit allez les bleus ! (ouais là c'est obligé, non ?)

mardi, juillet 04, 2006

Rififi chez les Loulous



Yep !
Et ben c'est clean chez Bertrand : lustres, peintures murales, moulures, pièces immenses, le buffet était énorme, on sait recevoir à l'hôtel de ville ! En plus on a réussi à esquiver la conférence (y'avait foot !) du coup arrivés pile poil pour jouer les vrais pique-assiette, que du bonheur et du champagne. Fin de soirée sur les quais, puis dans un appart' jusqu'à pas d'heure.
Réveil en fanfare samedi, Tours nous attendait. "Nous" parce qu'on était deux invités de marque et qu'en plus celui qui a deux bras peut conduire plus facilement. Température épuisante et cuisante, voyage en mini climatisée, nous sommes sauvés. Le Portugal élimine l'Angleterre qu'on nous dit sur RMC. Puis le squatte dans le jardin "bon anniversaire", six mois que je n'avais vu Christophe, la dernière s'était dans la voiture avant une plaque de verglas désormais célèbre. Là j'vé passer les détails parce que deux jours de picole ça s'imagine ou ça s'oublie. Je sais que la France a gagné, qu'il y a des jolies filles qui jouent au volley, qu'on peut avoir 44 ans et être la plus mignonne, et que le rosé ça tape la tête. Retour Lundi soir pour une soirée parisienne à la fraîche (!) accompagné d'une petite robe bleue très courte mais tellement charmante et rien que pour moi. C'est bon l'été.

vendredi, juin 30, 2006


Hey groovy groovy !
Non non j'suis pas mort, j'dois juste avouer qu'y'a rien à ajouter. Long week end animé en perspective alors y aura du blog dans deux jours. Et des photos. Et de la chaleur. Très chaude la chaleur.

mercredi, juin 28, 2006

Et une semaine de retard !!


L'entrecroisement des diverses scènes du quartier participent à la cacophonie ambiante. Les troquets profitent de l'occasion pour augmenter les tarifs et nous, le ton. Rapides salutations, bavardages écourtés, vaut mieux trainer seul, et de connaissance en connaissance. Heureux de t'avoir revu la belle, même malade tu es ravissante. Le carré VIP sert à protéger de la pluie, boire gratos, se montrer à la fenêtre, faire la bise aux jolies filles. Le bras cassé inspire la compassion dans l'oeil du Dj. C'est beau. Retrouvailles et rencontres nocturnes, nuit blanche et rendez-vous manqué. Merci pour la discussion et tout et tout B.B.
Je profite de l'avion pour esperer siester. A peine la somnolence me gagne qu'une superbe brune aux yeux verts apparaît à mes côtés. Mais d'où sort-elle ? Quelle envahissante douceur orientale. Fin de la malédiction du mauvais voisin, j'atterri avec une adresse en poche.
Il paraît que la roue tourne.

lundi, juin 19, 2006

Pompette à la Pomponnette


Championnat de pétanque sur le Canal de l'Ourcq. Une grande équipe est née sous l'oeil intelligent de Luna. Les"homonymes". Félicitations même si la nuit et le pastis (et mon équipe hé hé) ont mis fin à cette magnifique série de victoires. La nuit était trop belle et ne pouvait qu'être longue. Certains sont partis trop tôt mais les derniers résistants que nous sommes se rendirent pompettes à l'assaut de la pomponnette. Quelle fausse surprise de croiser celle qui nous (m'a) zappé complètement. C'est fou ce que les gens sont vite gênés. C'est pas grave, t'es toujours aussi belle même si ton pantalon était très laid.
Retour très long : les boules dans la glacière, la démarche en zig zag, seules les photos permettent encore le souvenir. Une botte, un horodateur, un type à bonnet.
Après un samedi comme celui-là le dimanche ne pouvait plus ressembler à grand chose. Rien de tel qu'une rediff' de Thalassa pour s'apercevoir qu'il y en a qui passent des week end de ouf à chopper des icebergs au lasso. T'en penses quoi de tout ça Luna ?

mercredi, juin 14, 2006


Ce n'est pas parce que mon bras ressemble à la jambe de Cissé que je dois être solidaire des bleus. Entendez par là l'équipe de France de Football. Attention, hein, on se moque pas des "bleus". Pourtant on appelle bien comme ça les nouvelles recrues dans l'armée, non ? Les p'tits jeunes qui connaissent rien. Les bleus. En attendant hier soir, moi qui croyais retrouver un esprit festif dans la ville lumière, quelle ne fut pas ma deception me promenant du 11eme au 20eme pour constater un Paris ville morte. La France perd et les terrasses pleurent. Suivait le match du Brésil dont plus personne n'avait rien à foutre ! Et la samba ? Et les strings ? Et les plumes dans le cul ? Rien !! A part quelques minettes qui étaient de sorties à la recherche de quelques mâles désinteressés de cette défaite 0-0 et qui étaient en fait désinteressées par la trilogie du mardi que nous formions, il valait mieux abdiquer. Heureusement nos horoscopes étaient synchro : pour eux, forme décontractée, pour ma pomme forme nonchalante. Ca s'est ressenti dans mon dernier mail du jour. C'est Raymond qui devrait être content... Raymond, mais si le type qui entraine la France et compose l'équipe d'après le signe astral des joueurs ! Ah ah, quand on vous dit que c'est sérieux le foot... Allez Caroline Alexandre : au boulot !!

lundi, juin 12, 2006


Ouais ouais ouais ouais ouais. J'avais promis. Je l'avais dit devant témoins. Que du drôle. Mais c'est pas possible. Week-end rock'n'roll certes mais désastreux. Vidé, déçu, désenchanté. La mort dans l'âme. Et si j'étais mort ? Si en fait je n'avais pas réchapper de cette expulsion de bagnole. Ceci expliquerait pourquoi je n'arrive à joindre personne. Tout mes nouveaux amis n'existent pas en fait. Quoiqu'ils n'existent déjà plus. Les anciens ? Ils sont où ? Les filles ? Fantômatiques... c'est donc ça alors : je suis mort.
Hier soir la terrasse jusqu'à deux heures du mat' aurait dû m'alerter. C'était la pleine lune paraît-il, mais alors pourquoi n'est-elle jamais apparue ?
Un espagnol bat un suisse sous le regards de milliers de gens. "Trop fort" titre un journal, trop fort mon cul, qu'est-ce qu'on en a à foutre bordel ?!?!! Et la grimbergen, ça rend con aussi. Salut à toi qui m'a refusé l'accès à ton resto-bar-prout. Les abbesses se noient. Salut à toi qui m'aura remis sur les rails pour saboter mon bonheur naissant. Sans rancune. Le 18 s'effondre. Salut à toi qui m'a torturé. Aux bons souvenirs. Paris n'est qu'un bruit. Celui du vent.
Question : est-ce qu'on trouve ce qu'on cherche ou est-ce qu'on cherche ce qu'on trouve ?

dimanche, juin 11, 2006


La vie elle est toute morte.

samedi, juin 10, 2006


La copa del mondo est lançée et nous aussi. Dans les rues, dans les troquets, de Montmartre à Oberkampf en passant par Cadet et je ne sais encore. Les quais étaient pleins de trop de monde, la chaleur estivale excitait les sens et la marche assurée empêchait l'ivresse précipitée. Combiens de km parcourus combien de bars fréquentés, difficile à dire. Un couple de vieux fous, une voiture coincée par une bite et deux filles qui nous sourient, un pauvre type debout sur la table, en chaussette et short, mais la fille derrière au fond me rappelle qu'elle n'a pas rappelée alors on s'en va. Une voiture chargée de gravats et l'entrée à l'AlG comme des vieux hab' et les vieilles qu'on séduit toujours quand on est nous. Et puis se faire offrir ce dernier verre après avoir tout misé dessus n'est-ce pas une petite victoire pour deux âmes en peine ? C'est qui "en peine", me diras-tu et t'auras raison. Le gagnant restera le taxi.

vendredi, juin 09, 2006


Anne Teresa De Keersmaerker, oui de la danse, oui le théâtre de la Ville, si c'est pas beau tout ça. 14 à danser des femmes, des hommes, des petits, des grands, des muscles, pour ça y'a son pesant de muscles, de la musique, des très jolies filles. Sortie inattendue puis tant attendue puis on s'en fout. Ce qui est drôle c'est de boire un verre avec toute la troupe qui vous a fait halluciner quelques minutes auparavant.
Des rebondissements comme cette semaine, comme ce match de foot à la con : dérapage, réussite coup de chance inerspéré, arrivée triomphale, départ triste. L'allégorie du foot. Le fin du fin.
La photo c'était pour montrer que j'avais de la moustache mais ça se voit pas. Même en vrai ça se voit pas. N'est pas Clarke Gable qui veut.
Bon vent.

lundi, juin 05, 2006


Tchoudi !!!! LE chien coiffé par J. Dessange. La classe internationale !! Tchoudi Tchoudi, les buttes au lieu de la butte et le monde change et un gros soleil brille, ah bon y'avait des nuages ? Où ça des nuages ? Tchoudi tchoudi !! vient manger du sauciflard ! Et blabla qu'est-ce que ça raconte sur les mecs les filles... taille de biceps, cheveux gomminés, poils ou pas poils, tu veux de la crème, ton bras on s'en fout y'a tout le reste qui marche blabla, tchoudi tchoudi !! Ouh mé-il-a-un-copaindidonc ! Attention tchoudi tu te fais grimper ! Ah bon on y va ? Pourquoi je reste planté là à regarder le soleil partir, mais parce que je prend le bus avec les yeux grands ouverts (eyes wind open ! ah ah ! wind open tu me feras toujours rire).
Le soir attention très people, La Famille, tu payes avec des dominos ton enculage, non ça ira j'ai de la monnaie. Mais ki sont tous beaux tout le monde, mais il est où Tchoudi ? a pu tchoudi, même pas à la famille dommage c'était le mieux coiffé. Tchoudi Tchoudi reviens on rigole !

samedi, juin 03, 2006


D'errance en errance c'est grâce au mot magique Garance qu'on est entré à la soirée Sabotage. L'accueil sentait l'alcool, nous aussi mais le laisser-passer vip ça fait toujours genre surtout quand on est rien. Roquencourt peut se rhabiller. Evidemment la musique mixée par Eurkaïve enfin, Archive quoi, je précise au cas où, s'adressait au plubic de ouï fm, mais c'est sympa cette ambiance bien que coincé au bar à avaler des gin to' trop glacés. Avant ça, le vélo était si bô que j'espère qu'elle nous laissera des p'tits mots au 96, inversion rigolote mémotechnique. Un jour une 103, un autre un vélo. Le cupidon floué dans son après-midi a su se rattraper dans la soirée. Moi je dis : vive l'Asie !

jeudi, juin 01, 2006


Mais quelle soirée ! Parti de rien pour arriver nulle part, une tournée des bars s'est imposée d'elle même confirmant l'inaudibilité du mardi Chappe, découvrant l'happy hour du Tagada, poussant les retrouvailles au takbo et finissant sous les jupes froides : fallait du carburant pour durer. Lendemain tranquille évidemment pour une soirée voisins dans un immeuble où l'on est pas voisin, c'est un concept mais la brochette valait le déplacement pour un fond de champagne et des discussions aiguisées. Bâtiment C, Mlle C, ça fait beaucoup de C, il fallait bien quelques mousses pour tout faire passer. Quelle ne fut pas la surprise et l'étonnement de voir arriver vers 1h30 le Père Noël himself. La caillette n'étant plus au menu qu'il commanda un demi pour la postérité, l'abandonnant fraîchement servi sans même y toucher. Quel raffinement. Le père Noël serait-il un vampire ?
Quoiqu'il en soit la terrasse du printemps en automne vaut le déplacement même si ça fait se déplacer les autres, m'en fous j'ai commencé le harcèlement va falloir réfléchir sans se prendre la tête. Est-ce réellement réalisable ?

lundi, mai 29, 2006


Difficile d'enchainer les soirées originales. Samedi soir la trilogie s'est finie à 4 puisqu'une jolie américaine enturbannée a été récupérée par l'inlassable Mister Nophone décidémment surdoué de la rencontre. Le 8 de coeur (je pense qu'il lui en fallait 7 à l'hôtel Mercure) pour lui, le gode jaune pour nous. Drôle de découverte. Moralité : God bless America (oui, je sais, mais fallait que je la replace).
Réveil souple du dimanche agrémenté de messages féminins, tout espoir n'est pas perdu, manque quand même l'élément Ninja.
Lundi hôpital, attente, attente et attente. Quoique la réplique du jour vient de la radiologue qui répondit à une patiente impatiente : "oui, il faut attendre, ça va durer longtemps mais on vous apportera un déjeuner". Elle, souriante d'ironie, l'autre explosive de fureur.
Tiens, du soleil ?

samedi, mai 27, 2006


Le vendredi de l'ascension on en parle jamais assez. Il faut se remettre du jeudi et heureusement il reste encore tout le week-end pour ça. Deux cents cafés permirent la reconstitutions des détails de la soirée Ninja, des échanges, des rencontres et des foirages faut tout mélanger et c'est que du bon qui en sort même si les suites n'arriveront pas. La Mlle C. est déjà sautillante vocalement au tel. pour son interview de The inventeur of Playboy. Non mais la soirée anniversaire mes couilles les amis ! Un vieux débris entouré de bombasses limites en plastok, c'est sillicone valley by night, je vous le dis. La trame de la journée me poussera à tournée autour de la butte, un bisou à la vacancière -ramène moi ton soleil- et hop déjà en tournée de cafés. L'ascension, l'ascension, allez plus haut au Refuge. Encore plus haut et c'est le Rêve. Puis la chûte au Chappe et définitivement au couloir. Pourquoi t'appelles pas ? Protocole de la drague organisée. Et pourquoi les deux vous êtes trois et du coup j'suis en touche ? Bah on s'en fout, il s'en est passé c'est le principal. Et puis le samedi c'est jamais vraiment ça, vaut mieux rester à comprendre myspace-moncul si ça vous dit je vous donnerai mon lien pour devenir un rien mais un rien style genre communautaire.
Pour la photo j'ai censuré évidemment, vous croyez quand même pas que je vais vous l'exhiber cette retouche haute couture ?

vendredi, mai 26, 2006



Une soirée en semaine ça assure. Après avoir traînaillé tous les soirs, traversant le vide intersidéral montmartrois, sous une météo à la con n'offrant aucun répis, le paroxisme de la solitude atteint, c'est le jeudi soir que la libération est arrivée. Mlle C nous a attiré à la soirée célébrant la sortie du dernier numéro de Ninja mag. La classe. Pour des raisons de gestion qu'il me serait long et fastidieux d'expliquer ici, c'est par demi litre de bière et à coups de caïpirhinia que l' on a démarré la soirée, emmené par une musique électro et des images sex déchirant les murs. Le semi strip tease de la coréenne était réussi sous les furies sonores de Ramstein. Les rencontres et discussions profitèrent comme d'hab au chroniqueur fou tandis que le bras cassé que je suis offrait son numéro de tel sans rien comprendre à rien. Après tout c'est un début. La palme revenant à Sbe qui parvint à se faire kidnapper un verre de caï par un type discret de 8 mètres de haut environ.
Retour en taco vers une nuit plus sombre poursuivi par mobylette girl. La fatigue nous a séparé et l'argentine est revenue chez les cons. L' ascension précède la chûte. Souriez vous êtes en week-end.

mardi, mai 23, 2006


News tardive mais la vache, avez-vous vu qui a remporté l'eurovision cette année ?! Incroyable ! Un groupe de métal, Lordi, des types déguisés, bruyants et surtout un titre de folie : hard rock hallelujah. Retour du satanisme, du death metal et autre antéchrist clouté ou banalisation du genre ? Tout un programme mais enfin un groupe marrant à ce concours de merde.
Volver de P. Almodovar est un très bon film, Pénélope y est sublime, j'ai rien suivi mais tout compris ou le contraire, quoiqu'il n'y a rien à comprendre.
J'ai les yeux qui piquent alors j'arrête là.

dimanche, mai 21, 2006


Un dimanche la tête dans le cul, je plane complet. Vendredi culturel avec une sortie dans le 11eme pour voir Lou la Requine en concert, que je ne saurai trop vous recommander. 16 pastis plus tard c'est en taxi que je suis rentré. Samedi tranquille café Mlle C, puis aprem avec Monica Bellucci (oui je sais elle est à Cannes, mais je vous jure que c'était elle), c'est pas encore cette fois-ci que je partirai en vacances avec elle d'ailleurs. Apéro qui n'en fini pas jusqu'au petit jour. Café Chappe vide, Pomponnette pleine. Oh la jolie rousse, oh le vilain bonhomme, oh la gentille dame, oh la méchante petite grosse, oh la belle cuite. Aïe le bras.
Retour en zig-zag, un soda et vite au lit. Mais c'est du gin dans le soda ? Méfiez-vous du chroniqueur de cocktail il est très très fort.

vendredi, mai 19, 2006



Après Saturday Night Fever, Grease. J'aurai vu deux fois la télé cette semaine et deux fois Travolta. Pour Grease, c'est quand même déroutant, surtout la scène du drive in. Rappel. John vient de se disputer avec Olivia et chante en pleurnichant sandy. Tandis qu'il conclue sa fantastique chanson, en arrière plan un écran de cinéma nous montre une scène de deux tranches de pain qui s'ouvrent et dans lesquelles une grosse saucisse vient se blottir. Hot dog. Ils sont forts ces américains. Quelle morale ! Après ça vaut mieux aller se coucher.
Nuit de cauchemars, décidémment en ce moment je rêve de catastrophe : attentats contre l'ONU, guerres, sang, la nuit dernière je mourrai noyé dans une voiture. Et pourtant j'évite de regarder les infos. Ce qui est rassurant c'est que je n'ai aucune don de voyance, donc n'y voyez aucune prémonition, juste le délire d'un type qui tourne plus très rond.
Sinon il y a deux jours une vieille modèle Jeanne Moreau anonyme m'a fait un gros clin d'oeil dans un bistrot. J'ai la libido au top.

mercredi, mai 17, 2006


Il manquait une petite légende pour hier. Le bar romain, les cocktails etc. remember et bien si vous voulez toucher Philip Stark faut descendre aux chiottes. C'est tout.
Il semblerait que dès la veille de match les supporters s'animent. Les gros bébés anglais trainant au pub chantant solennellement la pinte à la main, s'agitant comme des mômes du haut de leur 150 kg et se faisant fermer le clapet par une blonde qui hurle qu'elle n'est point une catin. Respect madame. Ils n'ont pas été convaincu lorsque qu'un fourbe leur a dit que le Barça allait gagner because Ronaldhino/Brazil + cocaïne = "fft fft goal". Bah ça les a fait sourire, heureusement vu la dimension des engins. La soirée poursuivait la continuité d'un journée noire. Mais pourquoi se plaindre, je pourrai être dans un avion pour hong kong avec une rage de dent ou me réveiller la gueule dans le cul aux côtés d'un thon. Et puis une de perdue dix de retrouvées alors quand c'est deux de perdues ? Champagne ! Ah si, le scoop drôle était la confirmation en direct depuis Cannes que le davincicode est une belle merde mais je n'ai pas d'echo de l'after, donc ça devait être plutot drôle. Bye.

mardi, mai 16, 2006



Pffouuuuu !!! Après un week-end chô les marrons chô repos du dimanche soir devant saturday night fever, film intéressant pour sa mode vestimentaire, le machisme hallucinant de Travolta, son fameux déhanché légendaire et les inoubliables Bee Gees qui ont laissés leurs couilles au vestiaires. Que du bonheur. Je passerai sur le film d'horreur qui suivait dont j'ai retenu une réplique "bon sang mais vous êtes encore plus bouché que mes chiottes !"
Hier soir j'ai accompagné mon acolythe qui faisait une chronique cocktail. Au bout d'un verre je voyais double et je crois bien que le photographe s'accrochait à son appareil. C'était de la dynamite ses trucs au gars. Par contre c'est promis j'invite une (jolie) fille à l'happy hour champagne dès que possible. On est reparti avec le sourie niait de journalistes satisfaits du travail bien fait. Y'a des boulots sympa dans la vie.
Sinon est-ce qu'on pourrait pas se mettre tous d'accord une bonne fois pour toute sur la prononciation de chorizo (tchorizo, korizo...) ?

jeudi, mai 11, 2006


Mais quel est le sale connard qui a siffler toute la matinée life is life ? Il ne savait pas siffler et l'air était très bien choisi. Comment pourrir une grasse matinée ? Vive les voisins. Heureusement la soirée d'hier était paisible puisque j'ai opté pour le rien malgré l'envie. Ah si j'ai fait un petit tour et suis revenu avec un sabre laser. Elliot, on a oublié de faire un combat.
Bon, y'a du soleil ce serait con de rester enfermé.
Loutch

mercredi, mai 10, 2006


Journées pluvieuses du mois de mai, températures douces du mois de novembre, y'a plus de saison ma bonne dame. La trève de la pluie m'a permis de quitter la morosité ambiante pour rejoindre quelques potes pour l'apéro, aux bons vieux horaires 20h00-2h00. Succession de têtes différentes, de discussions plus ou moins sérieuses, se laisser aller à boire des bières en fumant clope sur clope, répondre à quelques appels comme si soudainement la vie avait repris et que l'action se préparait quelque part. Que du bonheur. Certes une bonne averse nous a rincé au retour mais vu le bon déroulement de cette soirée tranquille à la tournure improbable nous fîmes fi de la pluie.


mardi, mai 09, 2006


Hébé ça fait plaisir de revenir à Paris. Une semaine de soleil-plage-barbecue et bingo ! de la pluie et des températures hivernales sur la capitale. Quelle merde. Y'a plus qu'à déprimer en fait. Ca sert à quoi de bronzer si c'est pour rester enfermé ?
Le vol de retour était come d'hab'. Une touffe de cheveux dans la tête avec la voisine du devant qui s'était mise en position transat, la grosse dame à moustache à ma droite me calait contre le hublot et sa panique en avion était alimentée par le sale gosse derrière moi qui s'agitait et s'écriait en continu "papa si deux avions se rencontrent ça explose ? Et pourquoi l'aîle elle bouge ?? Oh y'a tout qui tremble !! hiiiiiiiiiiiii !!!!" L'hôtesse se prenait pour une incarnation de haricot souriant, elle avait dû composer le menu vu la dimension microscopique du sandwich. Par contre on notera un gros manque d'amour du pâtissier qui avait concocté un brownie, sorte de pavé chocolaté, dont le poids aurait été interdit à l'enregistrement. L'orlybus était rempli d'italiens braillards et d'une créature seule et superbe dont tous les gros cons scrutaient sans répi la poitrine avenante alors que ses chaussures me rappelait la mexicaine dans le livre ask the dust de Fante. Chacun son truc.
C'est normal qu'il fasse nuit à 14h17 ou c'est moi qui devient aveugle ?

lundi, mai 01, 2006


1er mai, fête du travail, tout est fermé, les défilés et tout le toutim. Mmh.
Je suis zen mais je cogite. Le problème de réciprocité. Vous êtes-vous déjà posé cette question : est-ce que j'ai déjà dit merci ? Je me demande si, comme le disait Elie Wallach, le monde est divisé en deux catégories. Ceux qui aident les autres et ceux qui se font aider. Ceux qui se font aider agissent comme ceux qui aident, c'est-à-dire que, pour eux, c'est naturel. Voilà un lundi un brin (de muguet) philosophique à deux balles.

L'affiche était belle mais l'expo
Ultra Peau au palais de Tokyo ne vaut pas le détour. Faut peut-être avoir une passion pour la crème nivéa et dans ce cas ça passe. L'autre expo à côté est rigolote sans plus. Critique d'expo du lundi, ça le fait. Ce blog devient lourdingue je vais prendre des vacances et je reviendrai plus en forme dans une semaine.
Ah oui la pub : N'oubliez pas de vous offrir le dernier numéro du magazine
Monsieur. Est-ce que quelqu'un sait au moins qui était Santos Dumont ?
P.S. : la photo c'est juste mon activité de la semaine résumée et aussi pour vous éviter une tof de ma nouvelle coupe de veuch.

dimanche, avril 30, 2006


Immense merci à mes amis si rares dans cette boîte pour l'énorme cadeau reçu samedi. Emotion, stupéfaction, jubilation, photostation : que du bonheur. Comme la soirée Pé-ès-gé enculés s'est soldée par la disparition totale des "amis des grands moments du foot" et donc la victoire des parisiens, délaissant ma p'tite Stef comme quoi faut pas rester dans cette ville qui rend con, il a fallu rebondir tel le ballon dans les buts du chauve, vers les bistrots ne diffusant pas LA rencontre. Amusant était de voir le suporter bleu et rouge dès le début du match, tournant la tête à la télé et regardant les passant un bras levé. A-t-il au moins vu un seul but ?
D'errance en errance c'est pour une soirée Stars tranquilles que nous avons optés. Le chat qui louche était reposant, Mordicus gigantesque, les filles superbes et le Martini vide. Tout comme le dernier bistrot du dernier carrefour, sa musique languissante et ses lumières feutrées (quoique). Et des barmen surexcités. Promenez-vous avec la beauté incarnée souriante qui plus est, et vous aurez de nouveaux amis qui bavent. Bof, vallait mieux rentrer seuls et s'apercevoir que l'Argentine a bien fait de quitter le village. Paris à poil.

samedi, avril 29, 2006



Mmmmh, plus moyen de dormir. Bonne soirée vendredi. Parti pour faire la fameuse soirée "plateau-repas-dvd" deux amis m'ont sorti de cet inévitable classique pourri du solitaire emmerdant et ennuyé. Chez Pradel, toujours aussi belle déco., serveuse aguichante et jolies clientes de passage. Mais c'est notre championne de ping pong qui nous a mis la pêche. Commencé mou du genou on a vite enchainé surtout grâce à l'intervention d'un gars qui s'est vite retrouvé victime de la pétillante mlle C.
En quittant les lieux et nous séparant il fallait bien rebondir quelque part. Nous n'étions plus que deux mais avec l'embarras du choix, soit deux rues. Hier il y avait la possibilité d'une soirée d'anniversaire. Pas n'importe lequel. Pas ce que j'ai aperçu hier, ces p'tits couples qui vont boire un verre avant d'aller à leur fê-fête. Non, là je vous parle de The anniversaire. Asia Argento, ça vous parle ? Ok la serveuse argentine est superbe, mais certainement trop jeune, alors qu'Asia... pfouuuuu ! Rentré à 3h00 (après mon coloc', record absolu établi) un peu naze. Changement de tête aujourd'hui. Plus que deux heures pour me décider. On s'en fout, non ?
Ah oui j'y pense, hier je tire mon chapeau à un certain Jacques, qui a alimenté la conversation de mes voisines de dos. "Ecoutes, Jacques a des enfants qui sont dingues de leur père, il a ses femmes et ses maîtresses superbes, et toutes ses ex qui sont des filles belles et gé-niales. Faut l'accepter c'est comme ça". Moi je dis : t'assures jacquo ! Pour terminer je dois vous laisser un lien. Les photos sont belles, devinez lesquelles je préfère...
http://www.asiargento.it/home.html

mercredi, avril 26, 2006



Hier je suis allé me faire enlever les fils. Je suis désormais moderne puisque j'ai un bras sans fil (humour de convalescent). Je dois retourner subir une anesthésie générale en juin. Si en me réveillant tous les con(ne)s que je connaissais pouvaient avoir disparu de la surface de la terre, j'irai tout de suite beaucoup mieux.
Concours de photo : laquelle vous préférez ?

mardi, avril 25, 2006



Ouais c'est ça j'm'entraîne à faire des photos de paysage en vue de mes futures vacances. Faudra peut-être investir dans un vrai appareil parce que les photos avec le portable, enfin le mobile... heu le GSM, bref le téléphone c'est limite. Oui hier c'était encore un peu l'été avec un gros orage pour cloturer la journée. Moi j'ai cavalé sur une jambe de gauche à droite pour voir des gens que j'ai quasiment loupé vu qu'on avait pas dû s'entendre sur les heures. Ca m'a permis d'aller dans un bistrot où je trouve les gens vraiment très cons. Ah oui : je suis de mauvais poil depuis deux jours.
A propos de poils, j'ai récupéré d'adorables monstres : des furets. Et oui je fait du furet sitting. C'est mignon comme bestiole mais c'est complètement débile et un peu speed. Mais j'avais oublié un élément : ça pue. Désolé Mu' mais tes furets ils puent. Je pense qu'étant des dérivés de la famille du putois, les furets expriment leurs émotions par des odeurs. Et là ça doit être émouvant chez moi.
A part ça je suis parvenu à changer mes draps tout seul, donc ceux qui s'étaient proposé de (ne pas) m'aider peuvent se rassurer.
J'oubliai, p'tit message perso : j'ai reçu les photos des jours précédents l'accident. Amusant, on avait le sourire.

lundi, avril 24, 2006



Il y a des mails qui font rêver. Et oui. une amie a lu mon blog et le rêve d'Amérique du sud qui sommeillait en elle s'est réveillé. En trois jours elle est parvenue à prendre son billet d'avion, ses vaccins, sa valise. Elle est partie. Réalisant ainsi mon rêve à moi. Celui-là même qui ne se réalisera pas avant la rentrée. Pour la peine je partirai plus longtemps ! En attendant j'enrage, je fulmine et je me sens bien coinçé ici bas. Tant qu'à être seul autant que ce soit ailleurs. Passons.
Hier fut une journée rebondissante puisqu'un championnat de ping pong a occupé une partie de l'après-midi avant que le déluge ne s'abatte sur Paris.
J'ai de la paperasse qui m'attends. J'laisse tomber et j'vais me promener, y'a des jours comme ça...

dimanche, avril 23, 2006



"un jardin merveilleux, un spectacle permanent, comme dans les... comme dans les tableaux du douanier Rousseau...etc." eh oui le Grand Palais vendredi fut une étape au début du XXe s. Le plus original dans l'oeuvre de ce cher douanier reste les scènes de jungle. j'y ai même vu un tigre avec des cheveux longs. Si, si.
Après ça le soleil étant au rendez-vous le farniente en terrasse était de mise et j'ai retrouvé un certain nombre de pote. C'était ma tournée des enfoirés à moi. Vendredi soir j'avais l'impression d'être en été. Retour chez Camille, dernière fois que j'y fouts les pieds, c'est devenu bidon. Dommage j''étais bien entouré, même si j'me fait appeler papy par certaines qui pensent que je vais rester comme ça toute ma vie. Un type croyait que je mettai mon bras sous le t-shirt exprès. Non il est cassé, je ne vais pas lancer une nouvelle mode. Souvent on me demande : c'est luxé ? avec l'air grave imitant le médecin. Non c'est cassé. Et là, la tête de l'interlocuteur qui souffre. Quelle compassion. Ou encore : ah t'es tombé ? Oui d'une voiture à 100 à l'heure. Oh il a quoi ton bras ? Il est en bois. etc. etc. Petit inconvénient de la sortie et des retrouvailles avec la faune bistrotière. Quoiqu'il en soit pris d'un ras le bol soudain j'ai changé de bar et rejoins un Elliot nocturne entouré de miss monde et miss univers. Là je n'ai plus pu décoller. Sous le charme je suis quand même rentré -bredouille- chez moi.
Samedi de beau fixe encore et glandouille au parc Monceau. Ah c'est sympa là bas pour le soleil et la nature mais les gens... les gens. Les de villieristes en week-end, ou bien les amis du Figaro au look stéréotypé venu sans doute fêter l'anniversaire du 21 avril 2002. Ils font un peu peur. Je suis rentré le soir en m'apercevant que je n'avais bronzé que d'une main. C'est con. Je suis à nouveau sorti malgré l'énorme fatigue qui pesait sur mes (mon) épaules. Apéro à une soirée avec du gros son et diffusion de mangas porno. Je fais un tour aux chiottes et m'aperçois que je suis peut-être bien le seul à pisser et pas renifler. Après avoir foiré tous mes rendez-vous je décide d'aller me coucher. Christophe Alévêque est en train de tuer Ph. Devejian chez Ardisson, tandis que je maudits la terre entière avant de sombrer... à part ça j'ai bronzé, gagné un séjour à Barcelone avec des filles belles et sympas, commencé l'organisation de mon tour de l'amérique du sud... De quoi se plaint-on ???