
La copa del mondo est lançée et nous aussi. Dans les rues, dans les troquets, de Montmartre à Oberkampf en passant par Cadet et je ne sais encore. Les quais étaient pleins de trop de monde, la chaleur estivale excitait les sens et la marche assurée empêchait l'ivresse précipitée. Combiens de km parcourus combien de bars fréquentés, difficile à dire. Un couple de vieux fous, une voiture coincée par une bite et deux filles qui nous sourient, un pauvre type debout sur la table, en chaussette et short, mais la fille derrière au fond me rappelle qu'elle n'a pas rappelée alors on s'en va. Une voiture chargée de gravats et l'entrée à l'AlG comme des vieux hab' et les vieilles qu'on séduit toujours quand on est nous. Et puis se faire offrir ce dernier verre après avoir tout misé dessus n'est-ce pas une petite victoire pour deux âmes en peine ? C'est qui "en peine", me diras-tu et t'auras raison. Le gagnant restera le taxi.
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