jeudi, septembre 28, 2006


Bien calme ces temps-ci. Le week end dernier, enfin d'avant le dernier, fut sobre (pour moi). Petites soirées, petit tour en voiture, petite balade à une expo/spectacle. Ca en fait des petits, tout ça. J'ai quand même surpris un vieux type citer du John Joyce à une gamine de 6 ans en pleine soirée. Qu'est-ce qu'il voulait prouver celui-là ?
Sinon toujours dans la piscine, avec une évolution, je suis passé de la brasse au crawl, puisque la chirurgienne m'a dit : "j'imagine que vous ne pouvez nager que la brasse". Là, y'avait défi. Défi relevé. 60 longueurs dont 40 en crawl. Et paf, fallait pas me chercher. Apparemment je vais rester encore un peu un cyborg puisque je conserve les broches sûrement jusqu'au printemps. C'est pas grave je les sortirai pour le barbecue.
Sinon vraiment rien d'exceptionnel à part une cuite mardi. Ah si, j'ai encore conduit et longuement puisque je suis allé en Bretagne ! Y'avait du soleil dans le Morbihan. Coooooool. Y'a pas à dire la mer, y'a rien de mieux. Mon enthousiasme est toujours vivace, mais faut avouer que le temps aujourd'hui atteint vivement mon énergie. Fait froid, y pleut, beuuurk.
Demain coupe-tif, on va s'refaire une tête paraît que ça redonne la pêche et surtout ce sera plus pratique pour enfiler le bonnet de bain ! Et puis je dois retrouver un semblant de style et d'efficacité parce que là je m'endors rien qu'en me relisant...

lundi, septembre 18, 2006

Tenue de soirée


Soirée, piscine, kiné, soirée, boulot (ah ah !), piscine, soirée, piscine, soirée, soirée, soirée, soirée, soirée, hé hé... fatigué le bonhomme. Pour la piscine ça va, pour le kiné ça va, pour le boulot... Pour le BOULOT. Aaaaaaaaahh le boulot, ils ont pas changé dans cette boîte ! Trois heures que j'y ai passé jeudi dernier. Ils m'ont plombé sec les p'tits gars. Tout le monde (ou presque) tire la gueule, et ça traine des pieds et ça parle de conneries et de malheurs et tout va mal mon bon monsieur, je vous le fait pas dire ma p'tite dame. Ben voilà : surplus d'embauche de cdd = licenciement !! Et moi qui débarque là dedans avec mes gros sabots : "salut j'aimerai bien reprendre le boulot !". La claque les responsables. Heu... c'est à dire que si tu pouvais rester en arrêt de travail jusqu'en janvier... Non mais on a plus le droit de bosser maintenant ? Soit. Les quelques propositions de jobs (oui finalement) sont interessantes : rangement des outils (putain heureusement que j'ai fait 4 ans de thèse !!!), assistant d'un type qui est pas là (remplaçant alors ? Non, assistant. Ah bon), documentaliste (ça c'est du terrain!), responsable de l'international (wahou ! cooool !! mais heu... y'a pas d'international chez nous madame et vu les finances...) etc. etc. Peut-être qu'ils me donneront la même drogue qu'eux quand je serai dans les bureaux histoire d'avoir les mêmes délires ? Tout ça c'est pas gagné les enfants.
Heureusement je me rétabli peu à peu à coup de brasse coulée, de chlore dans les yeux, de séances de kiné et tout le reste. Je suis même parvenu à conduire. Si, si. L'objectif était tentant : aller chercher un cubi de rouge.
Et les soirées. Ca y'en a eu des soirées. La dernière particulièrement hallucinante, puisque j'y ai côtoyé Jane Fonda, Maria Callas, Liz Taylor, Richard Burton, et j'en passe. Le truc c'est qu'une telle soirée forcément ça se barre en vrille et qui est-ce qui a tout gaché (enfin presque) ? La police ! Ouiiiiiii !!! Une petite amende à 300 euros, merci les voisins.
A part ça, c'est tout.

vendredi, septembre 08, 2006


Après tant de jours de farniente il est réellement difficile de reprendre une activité intellectuelle même réduite. Se poser devant un ordinateur quand on a passer deux semaines à regarder la mer, ça change. A la question mainte fois posé "comment va ton bras ?" la réponse est : "bien mieux merci". Remarquable selon le kiné. J'envisagerai presque de faire du vélo, hormis la crainte d'une chûte ou d'un faux mouvement qui me seraient fatals mais pourquoi tomberai-je ? je vais cependant patienter. Après tout, la natation c'est très bien, surtout que j'ai un nouveau bonnet argenté, style compétition (de nage indienne). Ah si, la capoiera c'est pas pour cette année, je passerai pas le cap de la visite médicale et les positions sur un bras ça le fera pas.
Quoi de neuf depuis le retour ? Une météo très curieuse d'alternance, il n'y a pas de normales saisonnières en quelque sorte. Je parle façon présentateur météo, au cas où je doive me recycler. Le recyclage d'ailleurs, à voir, puisque je ne sais pas quand je reviens parmi les archéologues, en passant par la case bureau. Grrrr.
Sinon avez-vous remarqué la surmédiatisation de sarko cet été ? On en sort plus. Tout le monde en parle, même dans le bus hier matin (oui je me lève le matin maintenant, et même très tôt) où deux types très laids cela va de soit, tenaient des propos racistes d'une subtilité bigardienne en invocant sarko. Maintenant plus rien n'arrête le con de base qui avait honte de s'affirmer d'extrême droite, puisqu'il y a désormais sarko. On est pas dans la merde les cocos.
Les vacances loin de tout ça c'est quand même mieux. Surtout quand il s'agit de rien faire de sa vie, autant être au soleil. Merci la sécu, c'est pas parce que j'ai été viré et oui viré de la sécu, puni, (bouh le vilain assuré que voilà) que j'allais rester là comme le sous-entend cette grande administration. Vous saviez qu'il fallait une autorisation pour partir ? Et puis quoi encore ? J'ai donc été hors la loi pendant trois semaines. Mais que fait sarkozy ?!
Juste histoire de faire rager quelques-uns : les italiens, qu'est-ce qu'ils se sont pris mercredi dernier au stade de France !

lundi, septembre 04, 2006

Baby come back


Hello la compagnie. Je suis de retour. Non je n'ai téléphoné à personne j'en suis confus de remords, mais en même temps le retour à Paris par ce temps de merde, alors que j'ai passé quinze jours sur une île au soleil à scruter la mer transparente, faut avouer que c'est pas facile. Je ne me plains pas, attention, je me suis franchement bien détendu, je sais même commander des bières en espagnol mais il m'a fallu trois jours pour ouvrir la soupape de décompression comme on dit et à part dormir et picoler j'ai pas fait grand chose je le reconnais. Mea culpa effectué, je vous salue bien tous. Alors oui, j'étais parti à l'aventure à Montpellier, puis les Cévennes, puis Barcelone puis Majorque. "Le kif man". Après 7 mois de mobilité réduite et d'enfermement parisien, ça se savoure une île. J'ai opté pour le repos, la nage, les bains de soleil, les sorties en boîtes pourries mais tellement plus drôle que les vacances à Ibiza avec tous ces cons gavés de bonbons magiques et leur bain de mousse. Boum boum boum boum.
Maintenant que j'ai donné signe de vie je retourne à mon autisme ! A bientôt