
Me voilà de retour dans le monde des vivants. Je n'ai pas eu le temps d'actualiser le blog, mon opération ayant été avancée. Récapitulatif.
Dimanche dernier c'est accompagné de mon fidèle Elliot (ou bien dois-je dire Marie ?) que nous partîmes à l'assaut d'un autre arrondissement. Nous avons affronté le square des Batignolles. Ses cohortent de familles endimanchés, ses polos Ralph Lauren, ses poussettes, mais aussi ses quadra à lunettes noires, gros seins cachés par un T-shirt mode rehaussé de paillettes, lèvres sentant bon le collagène, bronzage à lampe et tout le toutim. Dans le tas, il faut reconnaître quelques jolies mamans qui assument leur âge en s'habillant jeune pour montrer que leur cul c'est pas du poulet. Puis une tournée des troquets et de menthe à l'eau du côté des abbesses pour clore la journée.
Le lundi fut sympa, j'ai pu profiter des derniers instants de soleil en bonne compagnie puisqu'une superbe fille -et fortement sympathique- est restée bavarder en terrasse avec moi. La rencontre fut abrégée par l'appel de l'hôpital me demandant d'entrer d'urgence en vue d'une opération avancée au mardi.
Le mardi j'ai donc subi la greffe et suis resté dans le coltard toute la journée. Le mercredi j'ai pris conscience que j'avais extrêmement mal à la hanche. Le creusement de l'os est effectivement une épreuve douloureuse, je confirme donc les avertissements reçus. D'autant que ma pompe à morphine était enraillée. Je n'ai donc eu aucun anti-douleur jusqu'au jeudi où là par contre, tout s'est débloqué et je pu dès lors me shooter à foison.
Lors d'une radio de contrôle je me suis retrouvé en attente en compagnie d'un cubain complètement ivre ou défoncé (?) qui ne tenait pas vraiment debout. Installé ensuite dans une grande pièce sombre ce sont deux travelos qui m'ont tenus compagnie. Hallucinant, surtout sous morphine. Dès le vendredi j'ai pu marcher une fois débranché de tous mes tuyaux, l'un d'eux fuyant considérablement, je vous passe les détails du sang qui coule le long du bras valide pour atterrir dans le petit déjeuner. Beurk. Un sms mystérieux et des visites agréables m'ont motivé pour me montrer sous mon meilleur jour malgré ma tête de junkie éphémère, mais l'annonce de mon départ pour le samedi m'a empli de joie. Le risque étant une sortie programmée le mardi à cause du week end de Pâques. Je suis crevé mais chez moi et c'est mieux comme ça.
Asta la vista !
P.S. : pour la photo c'est juste pour vous faire partager ce que j'ai vécu cette semaine. Sympa, non ?
Dimanche dernier c'est accompagné de mon fidèle Elliot (ou bien dois-je dire Marie ?) que nous partîmes à l'assaut d'un autre arrondissement. Nous avons affronté le square des Batignolles. Ses cohortent de familles endimanchés, ses polos Ralph Lauren, ses poussettes, mais aussi ses quadra à lunettes noires, gros seins cachés par un T-shirt mode rehaussé de paillettes, lèvres sentant bon le collagène, bronzage à lampe et tout le toutim. Dans le tas, il faut reconnaître quelques jolies mamans qui assument leur âge en s'habillant jeune pour montrer que leur cul c'est pas du poulet. Puis une tournée des troquets et de menthe à l'eau du côté des abbesses pour clore la journée.
Le lundi fut sympa, j'ai pu profiter des derniers instants de soleil en bonne compagnie puisqu'une superbe fille -et fortement sympathique- est restée bavarder en terrasse avec moi. La rencontre fut abrégée par l'appel de l'hôpital me demandant d'entrer d'urgence en vue d'une opération avancée au mardi.
Le mardi j'ai donc subi la greffe et suis resté dans le coltard toute la journée. Le mercredi j'ai pris conscience que j'avais extrêmement mal à la hanche. Le creusement de l'os est effectivement une épreuve douloureuse, je confirme donc les avertissements reçus. D'autant que ma pompe à morphine était enraillée. Je n'ai donc eu aucun anti-douleur jusqu'au jeudi où là par contre, tout s'est débloqué et je pu dès lors me shooter à foison.
Lors d'une radio de contrôle je me suis retrouvé en attente en compagnie d'un cubain complètement ivre ou défoncé (?) qui ne tenait pas vraiment debout. Installé ensuite dans une grande pièce sombre ce sont deux travelos qui m'ont tenus compagnie. Hallucinant, surtout sous morphine. Dès le vendredi j'ai pu marcher une fois débranché de tous mes tuyaux, l'un d'eux fuyant considérablement, je vous passe les détails du sang qui coule le long du bras valide pour atterrir dans le petit déjeuner. Beurk. Un sms mystérieux et des visites agréables m'ont motivé pour me montrer sous mon meilleur jour malgré ma tête de junkie éphémère, mais l'annonce de mon départ pour le samedi m'a empli de joie. Le risque étant une sortie programmée le mardi à cause du week end de Pâques. Je suis crevé mais chez moi et c'est mieux comme ça.
Asta la vista !
P.S. : pour la photo c'est juste pour vous faire partager ce que j'ai vécu cette semaine. Sympa, non ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire