dimanche, avril 30, 2006


Immense merci à mes amis si rares dans cette boîte pour l'énorme cadeau reçu samedi. Emotion, stupéfaction, jubilation, photostation : que du bonheur. Comme la soirée Pé-ès-gé enculés s'est soldée par la disparition totale des "amis des grands moments du foot" et donc la victoire des parisiens, délaissant ma p'tite Stef comme quoi faut pas rester dans cette ville qui rend con, il a fallu rebondir tel le ballon dans les buts du chauve, vers les bistrots ne diffusant pas LA rencontre. Amusant était de voir le suporter bleu et rouge dès le début du match, tournant la tête à la télé et regardant les passant un bras levé. A-t-il au moins vu un seul but ?
D'errance en errance c'est pour une soirée Stars tranquilles que nous avons optés. Le chat qui louche était reposant, Mordicus gigantesque, les filles superbes et le Martini vide. Tout comme le dernier bistrot du dernier carrefour, sa musique languissante et ses lumières feutrées (quoique). Et des barmen surexcités. Promenez-vous avec la beauté incarnée souriante qui plus est, et vous aurez de nouveaux amis qui bavent. Bof, vallait mieux rentrer seuls et s'apercevoir que l'Argentine a bien fait de quitter le village. Paris à poil.

samedi, avril 29, 2006



Mmmmh, plus moyen de dormir. Bonne soirée vendredi. Parti pour faire la fameuse soirée "plateau-repas-dvd" deux amis m'ont sorti de cet inévitable classique pourri du solitaire emmerdant et ennuyé. Chez Pradel, toujours aussi belle déco., serveuse aguichante et jolies clientes de passage. Mais c'est notre championne de ping pong qui nous a mis la pêche. Commencé mou du genou on a vite enchainé surtout grâce à l'intervention d'un gars qui s'est vite retrouvé victime de la pétillante mlle C.
En quittant les lieux et nous séparant il fallait bien rebondir quelque part. Nous n'étions plus que deux mais avec l'embarras du choix, soit deux rues. Hier il y avait la possibilité d'une soirée d'anniversaire. Pas n'importe lequel. Pas ce que j'ai aperçu hier, ces p'tits couples qui vont boire un verre avant d'aller à leur fê-fête. Non, là je vous parle de The anniversaire. Asia Argento, ça vous parle ? Ok la serveuse argentine est superbe, mais certainement trop jeune, alors qu'Asia... pfouuuuu ! Rentré à 3h00 (après mon coloc', record absolu établi) un peu naze. Changement de tête aujourd'hui. Plus que deux heures pour me décider. On s'en fout, non ?
Ah oui j'y pense, hier je tire mon chapeau à un certain Jacques, qui a alimenté la conversation de mes voisines de dos. "Ecoutes, Jacques a des enfants qui sont dingues de leur père, il a ses femmes et ses maîtresses superbes, et toutes ses ex qui sont des filles belles et gé-niales. Faut l'accepter c'est comme ça". Moi je dis : t'assures jacquo ! Pour terminer je dois vous laisser un lien. Les photos sont belles, devinez lesquelles je préfère...
http://www.asiargento.it/home.html

mercredi, avril 26, 2006



Hier je suis allé me faire enlever les fils. Je suis désormais moderne puisque j'ai un bras sans fil (humour de convalescent). Je dois retourner subir une anesthésie générale en juin. Si en me réveillant tous les con(ne)s que je connaissais pouvaient avoir disparu de la surface de la terre, j'irai tout de suite beaucoup mieux.
Concours de photo : laquelle vous préférez ?

mardi, avril 25, 2006



Ouais c'est ça j'm'entraîne à faire des photos de paysage en vue de mes futures vacances. Faudra peut-être investir dans un vrai appareil parce que les photos avec le portable, enfin le mobile... heu le GSM, bref le téléphone c'est limite. Oui hier c'était encore un peu l'été avec un gros orage pour cloturer la journée. Moi j'ai cavalé sur une jambe de gauche à droite pour voir des gens que j'ai quasiment loupé vu qu'on avait pas dû s'entendre sur les heures. Ca m'a permis d'aller dans un bistrot où je trouve les gens vraiment très cons. Ah oui : je suis de mauvais poil depuis deux jours.
A propos de poils, j'ai récupéré d'adorables monstres : des furets. Et oui je fait du furet sitting. C'est mignon comme bestiole mais c'est complètement débile et un peu speed. Mais j'avais oublié un élément : ça pue. Désolé Mu' mais tes furets ils puent. Je pense qu'étant des dérivés de la famille du putois, les furets expriment leurs émotions par des odeurs. Et là ça doit être émouvant chez moi.
A part ça je suis parvenu à changer mes draps tout seul, donc ceux qui s'étaient proposé de (ne pas) m'aider peuvent se rassurer.
J'oubliai, p'tit message perso : j'ai reçu les photos des jours précédents l'accident. Amusant, on avait le sourire.

lundi, avril 24, 2006



Il y a des mails qui font rêver. Et oui. une amie a lu mon blog et le rêve d'Amérique du sud qui sommeillait en elle s'est réveillé. En trois jours elle est parvenue à prendre son billet d'avion, ses vaccins, sa valise. Elle est partie. Réalisant ainsi mon rêve à moi. Celui-là même qui ne se réalisera pas avant la rentrée. Pour la peine je partirai plus longtemps ! En attendant j'enrage, je fulmine et je me sens bien coinçé ici bas. Tant qu'à être seul autant que ce soit ailleurs. Passons.
Hier fut une journée rebondissante puisqu'un championnat de ping pong a occupé une partie de l'après-midi avant que le déluge ne s'abatte sur Paris.
J'ai de la paperasse qui m'attends. J'laisse tomber et j'vais me promener, y'a des jours comme ça...

dimanche, avril 23, 2006



"un jardin merveilleux, un spectacle permanent, comme dans les... comme dans les tableaux du douanier Rousseau...etc." eh oui le Grand Palais vendredi fut une étape au début du XXe s. Le plus original dans l'oeuvre de ce cher douanier reste les scènes de jungle. j'y ai même vu un tigre avec des cheveux longs. Si, si.
Après ça le soleil étant au rendez-vous le farniente en terrasse était de mise et j'ai retrouvé un certain nombre de pote. C'était ma tournée des enfoirés à moi. Vendredi soir j'avais l'impression d'être en été. Retour chez Camille, dernière fois que j'y fouts les pieds, c'est devenu bidon. Dommage j''étais bien entouré, même si j'me fait appeler papy par certaines qui pensent que je vais rester comme ça toute ma vie. Un type croyait que je mettai mon bras sous le t-shirt exprès. Non il est cassé, je ne vais pas lancer une nouvelle mode. Souvent on me demande : c'est luxé ? avec l'air grave imitant le médecin. Non c'est cassé. Et là, la tête de l'interlocuteur qui souffre. Quelle compassion. Ou encore : ah t'es tombé ? Oui d'une voiture à 100 à l'heure. Oh il a quoi ton bras ? Il est en bois. etc. etc. Petit inconvénient de la sortie et des retrouvailles avec la faune bistrotière. Quoiqu'il en soit pris d'un ras le bol soudain j'ai changé de bar et rejoins un Elliot nocturne entouré de miss monde et miss univers. Là je n'ai plus pu décoller. Sous le charme je suis quand même rentré -bredouille- chez moi.
Samedi de beau fixe encore et glandouille au parc Monceau. Ah c'est sympa là bas pour le soleil et la nature mais les gens... les gens. Les de villieristes en week-end, ou bien les amis du Figaro au look stéréotypé venu sans doute fêter l'anniversaire du 21 avril 2002. Ils font un peu peur. Je suis rentré le soir en m'apercevant que je n'avais bronzé que d'une main. C'est con. Je suis à nouveau sorti malgré l'énorme fatigue qui pesait sur mes (mon) épaules. Apéro à une soirée avec du gros son et diffusion de mangas porno. Je fais un tour aux chiottes et m'aperçois que je suis peut-être bien le seul à pisser et pas renifler. Après avoir foiré tous mes rendez-vous je décide d'aller me coucher. Christophe Alévêque est en train de tuer Ph. Devejian chez Ardisson, tandis que je maudits la terre entière avant de sombrer... à part ça j'ai bronzé, gagné un séjour à Barcelone avec des filles belles et sympas, commencé l'organisation de mon tour de l'amérique du sud... De quoi se plaint-on ???

vendredi, avril 21, 2006



Opé !
L'été approche. Les journées sont inégales mais les matinées offrent du beau temps depuis les quelques mètres carrés de ciel bleu de ma cour. Je me suis levé pensant qu'il était 10h00, persuadé même d'avoir regardé mon réveil. En fait il était 8h00. C'est dingue la vie. Mission lavage de cheveux dès le levé (merci, hein Stef B. pour samedi dernier !! méchante !!). Victime de la pub, c'est un shampoing à base de bambou et beurre de karité qui éveillera mes sens. Que de parfum ! Ca me rappelle les senteurs d'été chypriote (non pas la transpiration, oooh), souviens toi Beu, l'Amérique en short... charmantes collègues outre-atlantique et l'aventure archéologique devenant festival du slip. Revenons enFrance, d'autant que du bambou à Chypre c'est pas la première plante qu'on remarque. Dans mon élan parfumé j'ai décidé de peler des oranges et couper des bananes en vue d'utiliser mon tout nouveau et reluisant mixer tout chromé. La classe le truc. 3 kg, hein ! Et vas-y que je mix, le Dj du p'tit dej' c'est moi ! Le résultat est plus solide que liquide mais c'est bon toutes ces vitamines !! Ajouté à cela un café, des tartines grillées et un bol de céréales et c'est la totale. Toujours envoûté par l'odeur prenante du shampoing. Avec ça, si je suis pas de bonne humeur aujourd'hui ! Je vais peut-être aller voir le douanier Rousseau pour la peine. Au fait, Fritz, c'est quand tu veux tu me donnes des cours de Salsa !!
Bon ouiquende !

jeudi, avril 20, 2006


Soleil et ciel bleu au réveil, de quoi être de bonne humeur et effacer le supplice du réveil douloureux. Vivement que ça passe. Plutôt que de râler toute la journée, après un tour chez l'infirmière histoire de commencer l'ablation des 20 points de sutures du bras, je suis allé prendre un café en terrasse. Elliot m'accompagne, et nous prenons une initiative : direction le Pérou. Ok, le Pérou c'est le Petit Palais mais l'art et l'histoire n'attendront pas la fin de la convalescence. C'est fou ces civilisations. Et c'est fou comme les visiteurs manquent d'humour. Elliot dans un élan de pédagogie discute avec une caissière et c'est une bonne femme qui répondera que les Aztèques et les Mayas ça n'a rien à voir avec les Incas. Ca on avait compris, merci. Oui c'est une différence géographique, tente mon acolythe, c'est le Mexique... Le Mexique et le Guatemala !! Et ce n'est pas la même époque, tranche la folle. Oooh le 6eme siècle... tente Elliot. Mais non !! les XVeme-XVIeme dit la mégère d'un ton agacé et d'une superiorité académique. Bof c'est pareil répondra Elliot avec une finesse ironique à peine cachée... Et là ce sont les trois cerbères de la culture qui s'exciteront : Quoi ?!! Mais enfin quand même pas !! Il y a une nette différence !! Il vaut mieux partir avec un grand sourire et les laisser parler de l'inculture des jeunes d'aujourd'hui. Pourquoi art, histoire, culture ne riment pas avec humour ? Pourquoi ce sont toujours des vieilles type bourgeoises made in Chanel, qui vont visiter les expo. ? Quoique, il y avait bien quelques jeunes mais beaucoup de couples et comme nous regardons uniquement une catégorie de sexe l'autre nous fait les gros yeux. A propos de couple, au café du petit Palais une dame n'aura de cesse d'interpeler son mari à voix suffisemment haute pour agacer tout le monde d'un très snob "Pierre il faut que...", "Allons Pierre n'oubliez pas de...", "Pierre !"Pauvre Pierre. Mais il a dû être tranquille durant le quart d'heure suivant tant on a pu se foutre de la gueule de cette grognasse. Mariez-vous, tiens...
La suite fut une excursion culturelle à la fnac. Passionnant.
Je vais m'arrêter là, j'écris n'importe quoi et n'importe comment. Il faut savoir s'arrêter. En attendant je vais écouter mon vieux Compay en rêvant de mon futur périple sud américain. Le vrai cette fois.


lundi, avril 17, 2006


Là il est tôt et j'm'emmerde déjà. Mais à cause de la douleur je suis obligé de me lever tôt. Et quand je dors je rêve que j'ai mal. Quoique là j'ai rêvé que je sortais avec Audrey Tautou. Y'a pire. Mais y s'passait rien parce que j'avais mal !! Ah ah c'est con, hein !?
Un truc bête c'est que j'arrive plus à me moucher ni à éternuer, ce qui est contrariant quand on a chopé un rhume. Putain, j'ai chopé un rhume à l'hôpital, j'vais crever !!! Tiens ben quand je parle de ça évidemment j'me mets à éternuer et je dois me moucher. Quand j'éternue j'm'arrête à temps parce que ça me fait l'effet d'un gros bûcheron qui me balancerai un violent coup de hache dans la hanche. Et quand je me mouche et bien c'est l'effet du même bûcheron qui enlève sa hache. Tout ça pour dire que je n'ai rien contre les bûcherons mais plutôt contre les coups de hache on aura compris. Là j'hésite à mettre les photos de ma cicatrice à l'épaule et celle de la hanche accompagnée de l'hématome. En fait c'est l'infirmière qui m'a dit que c'était terrible du coup j'ai pris une photo (c'est mon côté beauf'). Mais c'est tellement horrible -au point que l'infirmière n'osait pas me toucher- que je vais vous épargner. En voyant le résultat j'ai compris pourquoi je n'avais plus de copine depuis mon accident. Qui voudrait être confronté à une pareille horreur ? Et puis maintenant je marche un peu comme Cornelius dans la planète des singes. La classe internationale, quoi. Heureusement je vais retrouver ma posture d'antan d'ici quelques jours. Je revis l'évolution de l'homme en quelque sorte, ce qui pour l'archéologue que je suis est scientifiquement très interéssant. Mon cul, oui.
Bon allez,
j'oubliai : joyeuses Pâques !

lundi, avril 10, 2006


Me voilà de retour dans le monde des vivants. Je n'ai pas eu le temps d'actualiser le blog, mon opération ayant été avancée. Récapitulatif.
Dimanche dernier c'est accompagné de mon fidèle Elliot (ou bien dois-je dire Marie ?) que nous partîmes à l'assaut d'un autre arrondissement. Nous avons affronté le square des Batignolles. Ses cohortent de familles endimanchés, ses polos Ralph Lauren, ses poussettes, mais aussi ses quadra à lunettes noires, gros seins cachés par un T-shirt mode rehaussé de paillettes, lèvres sentant bon le collagène, bronzage à lampe et tout le toutim. Dans le tas, il faut reconnaître quelques jolies mamans qui assument leur âge en s'habillant jeune pour montrer que leur cul c'est pas du poulet. Puis une tournée des troquets et de menthe à l'eau du côté des abbesses pour clore la journée.
Le lundi fut sympa, j'ai pu profiter des derniers instants de soleil en bonne compagnie puisqu'une superbe fille -et fortement sympathique- est restée bavarder en terrasse avec moi. La rencontre fut abrégée par l'appel de l'hôpital me demandant d'entrer d'urgence en vue d'une opération avancée au mardi.
Le mardi j'ai donc subi la greffe et suis resté dans le coltard toute la journée. Le mercredi j'ai pris conscience que j'avais extrêmement mal à la hanche. Le creusement de l'os est effectivement une épreuve douloureuse, je confirme donc les avertissements reçus. D'autant que ma pompe à morphine était enraillée. Je n'ai donc eu aucun anti-douleur jusqu'au jeudi où là par contre, tout s'est débloqué et je pu dès lors me shooter à foison.
Lors d'une radio de contrôle je me suis retrouvé en attente en compagnie d'un cubain complètement ivre ou défoncé (?) qui ne tenait pas vraiment debout. Installé ensuite dans une grande pièce sombre ce sont deux travelos qui m'ont tenus compagnie. Hallucinant, surtout sous morphine. Dès le vendredi j'ai pu marcher une fois débranché de tous mes tuyaux, l'un d'eux fuyant considérablement, je vous passe les détails du sang qui coule le long du bras valide pour atterrir dans le petit déjeuner. Beurk. Un sms mystérieux et des visites agréables m'ont motivé pour me montrer sous mon meilleur jour malgré ma tête de junkie éphémère, mais l'annonce de mon départ pour le samedi m'a empli de joie. Le risque étant une sortie programmée le mardi à cause du week end de Pâques. Je suis crevé mais chez moi et c'est mieux comme ça.
Asta la vista !
P.S. : pour la photo c'est juste pour vous faire partager ce que j'ai vécu cette semaine. Sympa, non ?

dimanche, avril 09, 2006


J-2
Déjà dimanche. Il me reste deux jours pour écrire 200 pages de mon roman et ainsi le terminer et une cinquantaine de toiles à faire pour mon expo. Je vous rassure je ne ferais jamais d'expo, je suis le seul à comprendre mes tableaux (mais si l'artiste maudit, tout ça, laissez-moi rêver, ooh vous êtes pas drôles). Sinon grâce aux beaux jours je suis sorti de ma tannière pour prendre le soleil en terrasse avec mon acolythe -puis-je t'appeler Elliot par mesure de précaution ?- et toujours entouré de jolies filles. Que c'est bon cet assortiment filles & soleil, vivement les déclarations d'amour, les aventures torrides, les passions, les déchirements, la douceur d'une peau mate, les hurlements d'une mégère. Quoiqu'il en soit en terrasse tout se passe calmement, limite froidement. Bah, pas une seule aurait pensé me faire un p'tit bisou avant mon entrée à l'hôpital, comme quoi les temps changent quand on a qu'un bras ! Et finalement je crois que c'est vrai : je n'attire que les femmes saoûles. Maintenant que j'ai fait mon constat de vieux con, place à la drôlerie. Oui, cette semaine il s'est passé un truc marrant, puisqu'Elliot et moi avons pratiqué quelques kilomètres à bord d'une mini cooper neuve. La classe. Il nous manquait plus que les casquettes et nous étions des parfaits kékés. Quoique nous avions la superbe jeune fille à l'arrière. Difficile de regarder ailleurs que dans le rétro du coup, m'en fouts j'conduisais pas. Quoique si, j'ai conduit d'un bras et dans les virages serrés d'un parking souterrain s'il vous plaît ladies and gentlemen. Pour le vendredi soir je me suis risqué à boire quelques bières qui ont eu un effet atomique : à 00h30 je dormais comme un bébé. Le coup de l'émotion le soleil, la voiture... hum. Samedi fut une journée de merde (non, je ne parle pas de toi So) surtout la soirée. Quoique je suis bien content d'avoir repris contact avec un vieil ami des tropiques. Je te promets de venir te voir dès que mon bras le permet. Mets le rhum au frais. Bon allez à une prochaine, Viva Villa ! Viva la Revoluçion ! P.S. : je cherche désespéremment des cours d'espagnol. J'ai un plan mais si vous en avez, c urgent !



mercredi, avril 05, 2006


Oyé oyé braves gens,
encore une semaine et place à la morphine. Déjà que j'avais disparu des ondes et bien voilà que je vais hiberner au printemps venu. Et oui je me suis transformé en ours reclu dans son repaire depuis quelque temps, mais que voulez-vous ce n'est pas la folie ici ! Je continue de peindre et d'écrire mais je n'ai pas grand chose de bien intéressant et encore moins de drôle à raconter. Cette convalescence aura peut-être permis la naissance d'un grand artiste (là, on rigole) après tout j'en connais un qui avait un problème d'oreille, pourquoi pas un problème de bras ? Hein, qu'est-ce que vous avez à répondre à ça ?! J'avoue également être réceptif au monde uniquement la journée, quand il y a du soleil et seulement la semaine, le week-end étant invariablement dévolu à l'absence de toute émotion et de tout contact humain, allez savoir pourquoi. Etant passé à la cure d'aubépine pour calmer la nervosité qui m'active jour et nuit il n'y a plus qu'à espérer un retour à la normale dans les prochaines semaines. A propos d'aubépine, ce truc a effectivement l'odeur de nourriture pour poisson. Un ours qui mange de la nourriture pour poisson, du jamais vu, je vais finir dans un cirque.
Ciao ! (grumpf en ours)