jeudi, février 09, 2012

The Balck Keys - 25/01/2012- le Zénith, Paris

Après leur dernier passage à Paris à l'Olympia, merveilleuse salle pour leur style et leur présence, re-voici The Black Keys au zénith. On pouvait craindre une salle trop grande et un son médiocre au vu des derniers concerts (voir derniers post) auquels j'ai assisté dans cette salle. Et bien le duo d'Akron-désormais-Nashville se déplacant avec sa régie à l'oreille fine et connaissant la passion pour les sonorités des deux compères, le son, donc était au rendez-vous sous la fausse tente de la Villette. Que du bonheur. Les Black Keys offrent un concert magique dans les lights shows époustouflants bien que simples, comme quoi si tous les groupes pouvaient se rendre compte à quel point la mise en scène lumière et même les accessoires de décors peuvent agrémenter un live, parce que le son c'est bien mais avec un visuel en plus, c'est mieux. Revenons dans le vif du sujet : souvent transformé en quatuor, le groupe a délivré un live comme à son habitude : féroce, puissant, mélodique. Tout dans l'humilité, les petits mouvements (déplacement ou danse?) de Dan, l'indéniable communion entre les musicos, l'hallucinante facilité de Pat, fut une réelle partie de plaisir. S'ils ressortent les effets des concert précédents c'est associé au nouvel habillage scénique qui accompagne le nouvel album (el camino, faut-il le rappeler?), étoffant encore et toujours leur jeu de scène. Le public est conquis, même si la majorité semble attendre le hit Lonely Boy, qui sera accueilli avec une ferveur étonnante. On se serait cru en boîte. Si les puristes rock-blues étaient présents dans le public, il faut l'avouer : les Black Keys font l'unanimité et ont ratissé large depuis leur début intimiste. Le public est féminin, jeune, déchainé. Ou alors je vieilli. Tant mieux pour eux, même si on regrettera que leur désormais "tubes" soient ultra diffusés, surtout dans les spot de pub pour bagnole. A force ca crispe un peu quand même... Mais il vaut mieux du Black Keys que du Rihanna, n'est-ce pas ?

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