jeudi, mai 24, 2012

Slash feat. Myles Kennedy and the Conspirators "Apocalyptic Love"

Slash feat. Myles Kennedy and the Conspirators "Apocalyptic Love"

C'est sous ce nom à rallonge que Slash, qu'on ne présente plus, sort son deuxième album solo qui n'en est pas un, puisqu'il est entouré de son nouveau groupe. Slash, malgré le succès planétaire de sa carrière sous les différentes formations des Guns n'Roses au Velvet Revolver en passant par le Slash's Snakepit, la virtuosité reconnue de son jeu, et son indévissable chapeau, est un guitariste de groupe. Point de mise en avant à outrance de ses talents guitaristiques, de longues envolées aériennes ou nerveuses à la Vai ou Satriani. Le gars reste profondémment rock. Il sait, là où il est efficace dirait-on. Donc, cet album ressemble à un album issue de la maturité de plusieurs artistes puisqu'il a d'ailleurs été écrit par ledit Slash et Myles Kennedy, son désormais chanteur. Fini les invit', place à la relation stable. Le résultat est là. Le premier album "Slash", parlons-en un peu, était intéressant puisque chaque morceau semblait appartenir à son interprète, du moins dans le style qui lui était accordé, Lemmy faisait du Motörhead, Ozzy du Ozzy etc. Dommage qu'il n'y ai pas eu Axl Rose on aurait eu du Guns n'Roses. Bon quelques morceaux sortaient de ce contexte comme celui avec Andrew Stockdale de Wolfmother, ou celui avec Fergie. Bref, revenons à Apocalyptic Love et sa pochette bien trempée. C'est du classique Rock'n'roll californien, s'eut pu être une pochette de Mötley Crüe, il y a de la gonzesse bien roulée, des crânes, le bien - le mal ou plutôt le vice en rouge et.. heu le vice mais en blanc, et la signature du chef est là : chapeau, guitare. Le graphisme est quand même réussi. Après l'emballage le contenu : un album très bien produit. Le son est nickel, et heureusement et les morceaux s'enchaine très bien. Myles Kennedy trouve un registre un poil plus grave que d'habitude, ce qui nous sort de son autre groupe Alterbridge. La guitare sonne à merveille forcément, et surtout Slash montre sa virtuosité sans trop en faire ce qui est vraiment agréable. On reste dans le registre rock, même si l'intro de l'album sonne un peu funky, on passe vite à la vitesse supérieure en matière disto. Les morceaux s'enchainent bien et on appréciera la qualité des balade. Un petit regret cependant pour la batterie un peu en retrait... Bon je me permets une critique rapido je n'ai écouté l'album que 4 fois... On aura hâte de l evoir sur scène sauf que... sauf que Slash ne passera en France que pour le Hellfest. Dommage, quand on sait qu'il joue en première partie de Mötley Crüe sur plusieurs dates européennes... Mais si, je vous le dis : Mötley Crüe c'est bien, c'est pas ringard... Je vous ferai la chronique de leur passage parisien, tiens, faites-moi confiance !
Bon allé, j'vais me réécouter ça. Pour info il existe deux versions de cet album : une simple et l'autre rehaussé de deux inédits et d'un dvd. Pour Deux euros de plus dans mon souvenir... le choix est vite fait.
A bientôt.

lundi, avril 30, 2012

Jack White et Daniels

Jack White sort son album solo. Ca ressemble forcément à du Jack White, tantôt rock, tantôt blusy avec touche country sans jamais l'être vraiment... du Jack White, quoi! On a quand même un peu le sentiment qu'il a ressorti des titres non publiés des White Stripes et des Dead Weather pour deux, trois titres (non je ne les citerai pas, à vous d'écouter !). Mais c'est bon : guitare, piano, voix, bonne section rythmique, tout y est. Pour ma part j'ai décidé de ne pas aller le voir en concert, je l'ai trop vu et je n'ai vraiment plus les moyens. Mais je suis quand même curieux du résultat scénique ! Par contre j'essaye de comprendre son besoin de faire des photos de lui avec des oiseaux curieux, ou des tenues kitsch, de prendre cet air de ne pas y toucher alors qu'il pose complètement. Je l'ai raté lors de son passage au musée de la nature et de la chasse, alors que j'y vais régulièrement. Dommage ça doit être intéressant de lui parler, ne serait-ce que pour savoir s'il a déjà écouté les Beatles ? Bah oui il parle toujours des mêmes entités du blues, les Johnson, House, Wolf mais le rock anglais dans tout ça? Bon je raconte n'importe quoi.
En parallèle du Jack nouveau est paru le dernier tome des aventures du Bourbon kid qui reprennent là où c'était arrêté le second (oui, faut suivre)... et c'est tant mieux! Je vais vous laisser : je dois reprendre ma lecture.
Bon 1er mai à toutes et tous !

jeudi, février 09, 2012

The Answer 28/01/12 - La Maroquinerie, Paris



Trois jours après les Black Keys, c'est dans une petite mais néanmoins célèbre salle parisienne, la Maroquinerie, que je me suis rendu pour assister au concert des irlandais de the Answer. Leur dernier passage en la capitale étant à l'insignifiant Stade de France (1ere partie d'AC/DC), il me tardait de les retrouver dans un lieu à dimension humaine. Là encore une bonne surprise : le son est excellent. J'ai du mal à croire que cette salle peut accueillir 500 personnes, mais là, ça m'avait l'air complet ! Les Answer sont visiblement heureux d'être là et enchainent leurs magnifiques titres, entrecoupés de long discours du chevelu chanteur. Qui a dit qu'il n'avaient pas de hit (heu.. Rock'n'Folk, non ?) Le public reprend en coeur la plupart des morceaux, leurs deux derniers albums regorgeant de pépites. La touche seventies est présente sur scène mais le public est beaucoup plus hétéroclite. Ca fait du bien de voir un bon groupe relancer le style musical à la Led Zep tout en le réactualisant. S'inspirer de ce qui s'est fait de mieux en lui donnant une grosse patate, The Answer y arrive sans problème. On n'a plus qu'à attendre l'arrivée de Parlor Mob et le retour de Wolfmother en France et l'année sera parfaite question nouveautés. Parce qu'en attendant il va falloir faire honneur aux ainés : Mötley Crüe (mais si, allons, un petit effort) qui d'ailleurs accueille Slash en 1ere artie à Berlin, -pourvu qu'il le fasse à Paris (!!) le 18 juin- et Black Sabbath le lendemain (pourvu que Tommy soit guéri !).



Bon vent !

The Balck Keys - 25/01/2012- le Zénith, Paris

Après leur dernier passage à Paris à l'Olympia, merveilleuse salle pour leur style et leur présence, re-voici The Black Keys au zénith. On pouvait craindre une salle trop grande et un son médiocre au vu des derniers concerts (voir derniers post) auquels j'ai assisté dans cette salle. Et bien le duo d'Akron-désormais-Nashville se déplacant avec sa régie à l'oreille fine et connaissant la passion pour les sonorités des deux compères, le son, donc était au rendez-vous sous la fausse tente de la Villette. Que du bonheur. Les Black Keys offrent un concert magique dans les lights shows époustouflants bien que simples, comme quoi si tous les groupes pouvaient se rendre compte à quel point la mise en scène lumière et même les accessoires de décors peuvent agrémenter un live, parce que le son c'est bien mais avec un visuel en plus, c'est mieux. Revenons dans le vif du sujet : souvent transformé en quatuor, le groupe a délivré un live comme à son habitude : féroce, puissant, mélodique. Tout dans l'humilité, les petits mouvements (déplacement ou danse?) de Dan, l'indéniable communion entre les musicos, l'hallucinante facilité de Pat, fut une réelle partie de plaisir. S'ils ressortent les effets des concert précédents c'est associé au nouvel habillage scénique qui accompagne le nouvel album (el camino, faut-il le rappeler?), étoffant encore et toujours leur jeu de scène. Le public est conquis, même si la majorité semble attendre le hit Lonely Boy, qui sera accueilli avec une ferveur étonnante. On se serait cru en boîte. Si les puristes rock-blues étaient présents dans le public, il faut l'avouer : les Black Keys font l'unanimité et ont ratissé large depuis leur début intimiste. Le public est féminin, jeune, déchainé. Ou alors je vieilli. Tant mieux pour eux, même si on regrettera que leur désormais "tubes" soient ultra diffusés, surtout dans les spot de pub pour bagnole. A force ca crispe un peu quand même... Mais il vaut mieux du Black Keys que du Rihanna, n'est-ce pas ?