jeudi, mars 17, 2011

Propos inutiles mais toi aussi, reconnais les films dont il est fait référence


Après avoir diffusé une photo du légendaire inspecteur Harry sur l'inévitable FB, je me suis posé une question dans le métro. Une seule, oui, le matin je n'aventure pas mon cerveau vers des horizons psychiques dangereux. Clint et moi avons beaucoup de points communs hormis son affreux goût pour le jazz. Nous aimons tous les deux les gros flingues, on critique les asiatiques mais on leur donne une Ford Torino dès qu'il le faut (une fois mort), on aime les costumes marrons, on a un problème de non maîtrise capillaire à sec, on perd son coéquipier à chaque mission importante, on aime les femmes des autres et ça fini mal, on aime les chapeaux, on a joué à la gue-guerre dans notre jeunesse, on aime les ratés qui jouent de la guitare, on préfère la compagnie d'un orang-outang à celle des hommes, on aime les pick up, on est des solitaires mais on tombe amoureux des chieuses qui vous polluent la vie, on s'intéresse au rugby même si on ne suis pas vraiment les matchs. Bref Clint et moi on est pareil. Sauf que la vie n'est pas un film de Clint Eastwood. Encore moins un film de Dany Boon me direz-vous. Et heureusement, je n'ai aucun point commun avec Dany Boon. Alleluhia.

mardi, mars 15, 2011

Fin de la vie électronique


Et voilà. Une semaine après le téléphone Nokia-réputé-incassable-à-vie, c'est l'Itouch-2 ans-d'âge qui me lâche. Fini la musique dans les transports, dans la rue, dans les supermarchés. Rangé le beau casque vert fluo ultra dynamique machin mes couilles. Fini donc l'Itouch. Plus rien. Niet. Adios. Sayonara. Déjà quelques signes avant-coureur m'avaient mis la puce à l'oreille (c'est peu de le dire.. hin, hin, hin...). La journée commence mal, donc. Pas de musique, pas non plus de Zélium n°2. Introuvable. Que se passe-t-il ? Un accident avait repoussé la sortie du mensuel satirique mais là je m'inquiète et je fulmine. Parce que j'ai pris le métro sans musique et sans lecture... Forcé de partager mon trajet avec les quidam alentours, entendre le conversation à voix plus que haute, me retenir de ne pas soupirer fortement et de balancer dès "vous pouvez pas fermer vos putains gueules bordel ?"... j'ai failli faire demi-tour... rentrer chez moi, écouter du rock à fond. Heureusement ce soir : les Black Keys à l'Olympia... Touchons du bois...

lundi, mars 14, 2011


Je me suis procuré un skeud d'un groupe franchouille : Bukowski. Le nom est bien trouvé, la référence forcément respectable si ce n'est prétentieuse par son pedigree littéraire et alcoolémique. La pochette est chiadée également. Bref tout est attirant, il faut donc peut-être se méfier... J'écoute ça et d'entrée on remarque le niveau de qualité de l'enregistrement, le son est puissant et bien léché, belle prod, faut l'avouer. On se demande si c'est anglo-saxon ou... français parce que forcément quand c'est français impossible de vous dire pourquoi mais ça se sent. Pourtant le chant est en anglais, bien poussé, sans faute, non je ne sais pas, ça se sent comme le disait le groupe qui a raccroché (ah ah c'est nul...). Mais on s'en fout un peu parce que c'est bon. Le premier morceau est le meilleur : nerveux et mélodique. Après, ça ressemble un peu à du QOTSA, avec des réminicences de groupes des années 90 à la Kyuss pour la voix notamment, entre style stoner virant metal. Au bout de trois écoutes totales, il en ressort que c'est plus mélodique dans l'ensemble qu'il n'y paraît de prime abord. Par contre... par contre, oui, pourquoi faire un morceau nul à chier, genre private joke, on rigole, on l'enregistre quand même. Là il s'agit d'une beatbox qui n'a rien à voir là dedans, qui casse l'harmonie de l'album et rend soudainement tout ce qui suit inaudible, parce qu'on a plus envie de les écouter. L'art des groupes français à mettre une touche minable, le côté "c'est rigolo", qui fait amateur, qui n'amuse qu'eux. Putain le gâchis, les mecs, gardez ça pour vos amis, merde. Déjà qu'un album de plus de dix morceaux c'est chiant, alors évitez ça. C'est comme si en plein milieu d'un film de Jim Jarmusch le héros imitait Dany Boon dans les ch'ti. Ca calmerait aussi sec, non ?
Enfin, hormis ce dérapage propre aux jeunes groupes, l'ensemble est excellent quand même, un peu répétitif, mais le style impose cette osmose, dirons-nous. Même si c'est un peu regerettable au vu du premier morceau qui est vraiment excellent et dénote avec le reste. J'attends de voir ça en concert...

1 cd : Bukowski "The Midnight Sons"

mercredi, mars 09, 2011

Fin des White Stripes


C'est bien je passe par ici tous les six mois désormais... Mais finalement j'écris plus pour moi-même que pour d'éventuels lecteurs. Les blogs sont presque morts et c'est peut-être mieux ainsi, remplacés par l'abominable Facebook, qui a enterré les mails aussi et la discretion avec. Bref, à propos d'enterrement je reviens sur le fameux "2 février" qui, s'il marque la naissance de Lud Verglas (on s'en branle un peu mais on est chez lui), marque désormais la fin officielle des White Stripes. Aussi triste que cela puisse être c'est aussi une bonne nouvelle. Les White Stripes ont permis à plein de groupe de se faire connaître à un moment où les médias et les incultes pensaient que le "Rock" et l'envie de s'éclater au son distordu de guitares décharnées et de batterie martellée sans complexe étaient morts. Un son garage sur des riffs d'inspiration blues-rock voilà qui donnait un peu de feu dans les esgourdes. Ils auront marqués pendant plus de dix ans la scène musicale et fait jaillir un musicien, guitariste batteur chanteur producteur etc. : Jack White. Figure incontournable désormais dans le monde de la musique, issu du blues parce qu'il n'y a que ça de vrai et que peu à peu le monde s'en rend compte. Même les Rolling Stones se sont tournés vers lui bien que l'on ne connaisse pas bien encore son rôle dans leur futur... s'il y en a un d'ailleurs. Les White Stripes finis c'est triste pour Meg puisqu'il n'est pas sûr de la revoir et de l'entendre (boum boum boum) et surtout triste pour ceux qui ne les auront jamais vu sur scène en vrai évidemment parce que les dvd existent et sont captivant. En s'arrêtant maintenant ils entrent dans l'histoire du Rock. Car, oui, un groupe doit savoir s'arrêter.
Bonne(s) route(s) les amis.
(P.S. : je choisi une tof de Meg parce que Jack on va le voir et le revoir en couv' partout éternellement...)