mercredi, décembre 07, 2011

Black Stone Cherry, Alter Bridge 04/11 - Motörhead 21/11

Enfin un concert qui valait son prix.. Hormis la qualité sonore désastreuse (oui c'est déjà beaucoup), pour 34 euros s'offrir Black Stone Cherry et Alterbridge ça valait le déplacement. BSC présente un show hyper Rock, avec clichés à la louche, effet de style mais quelle efficacité. Le guitariste rythmique roi du headbanging et le bassiste arguant la foule n'ont de cesse de se croiser sur scène pour mettre du mouvement tandis que le batteur semble bel et bien inspiré par Animal du Muppet Show himself. La voix impeccable du chanteur mais hélas la trop mauvaise qualité de la prise son ont empeché d'apprécié ses solos.
Pour Alterbridge le son est mieux équilibré pour les guitares mais cette basse (6 cordes?) trop omniprésente et étouffante. Le groupe est appliqué, Myles parle trop pendant les morceaux mais ça à le mérite d'être vivant. On sent qu'ils s'amusent même si pour eux Paris reste une étape mineure, quand on pense qu'ils vont se faire Wembley en fin de tournée.
Quelques jours plus tard retour au même endroit pour y voir Motörhead. Les bons vieux routiers du Hard rock (ou rock, ou metal ou ce que vous voudrez, j'ai jamais été fort en étiquette), sortent l'artillerie lourde après la bonne première partie offerte par No One Is Innocent. Immobile mais omniprésent Lemmy balance les morecaux qui ont fait le succès du quator anglais. Le public est constitué quasiment que de graisseux arborant le T-Shirt au nom de la tête d'affiche. Petit bémol : le zénith aurait pu prévoir la rupture de stock de bière à mi-parcours... putain, c'est pas Justin Bieber qui passe bordel. En réponse à ce type rencontré au bar qui larmoyait en s'inquiétant de l'après-motorhead, et qu'il ne resterait alors que ACDC, ZZ Top et Metallica (les "petits jeunes" comme il disait) je le rassure : Airbourne, The Answer, Parlor Mob, Wolfmother, Buckcherry etc. sont jeunes et bien présents. Ils ont la bonne patate. Et puis les vieux sont éternels puisqu'on annonce un nouvel album de Black Sabbath version line up originel et leur passage au Hellfest.
Achetez, offrez des cd ou/et des vinyles !!!!! Que vive le rock !!!

mercredi, juillet 13, 2011

Slash à Paris (le Zénith) le 12 Juillet 2011

Presque un an après les Axl Roses and the New Guns voici le retour de Slash, 3eme passage parisien (Bataclan, stade de France, Zénith). Accompagné de Myles Kennedy de Alterbridge, le californien s'est emparé de la scène et du public pour un show époustouflant tout en guitares et en mélodies. Avec un seul album comment tenir 2h00 ? Eh bien en rejouant tous les tubes des Guns'n'Roses pardi ! C'est forcément bon. Etonnemment la voix du chanteur rapelle celle de l'original, le bon Myles se mettant même à copier son aîné dans ses postures. L'ambiance était réellement sensationnelle, le public acquis était vraiment vivant et participant (tout le monde chantait, quoi). Ce qui a permi à la première partie les Pornqueens de se régaler, en prenant un vrai "plaisir partagé" à jouer comme s'ils étaient devant leur public, fait rare pour les guests, comme on dit. Le gros son étant réservé à la tête d'affiche on peut dire que ça dépotait bien avec Slash. Night train, Rocket Queen, Mr Brownstone se mêlaient aux titres de l'album solo du mythe à chapeau. L'inévitable Sweet Child O'Mine et le définitif Paradise City furent acclamés, tandis qu'il se permettait de jouer l'instrumental et même de jouer "son" morceau : la B.O. du parrain. Même le bassiste (que l'on a pu voir sur la tournée des actuels Guns'n'Roses comme quoi...) s'est mis au chant. Curieusement l'effet placé sur les voix faisaient que tous avaient celle d'Axel. On se met a rêver d'une reformation originelle.
Du bon, du lourd, du nostalgique et du nouveau : un -vraiment- bon concert pour un grand guitariste en solo mais bien entouré. Rock & F'n'Roll

jeudi, mars 17, 2011

Propos inutiles mais toi aussi, reconnais les films dont il est fait référence


Après avoir diffusé une photo du légendaire inspecteur Harry sur l'inévitable FB, je me suis posé une question dans le métro. Une seule, oui, le matin je n'aventure pas mon cerveau vers des horizons psychiques dangereux. Clint et moi avons beaucoup de points communs hormis son affreux goût pour le jazz. Nous aimons tous les deux les gros flingues, on critique les asiatiques mais on leur donne une Ford Torino dès qu'il le faut (une fois mort), on aime les costumes marrons, on a un problème de non maîtrise capillaire à sec, on perd son coéquipier à chaque mission importante, on aime les femmes des autres et ça fini mal, on aime les chapeaux, on a joué à la gue-guerre dans notre jeunesse, on aime les ratés qui jouent de la guitare, on préfère la compagnie d'un orang-outang à celle des hommes, on aime les pick up, on est des solitaires mais on tombe amoureux des chieuses qui vous polluent la vie, on s'intéresse au rugby même si on ne suis pas vraiment les matchs. Bref Clint et moi on est pareil. Sauf que la vie n'est pas un film de Clint Eastwood. Encore moins un film de Dany Boon me direz-vous. Et heureusement, je n'ai aucun point commun avec Dany Boon. Alleluhia.

mardi, mars 15, 2011

Fin de la vie électronique


Et voilà. Une semaine après le téléphone Nokia-réputé-incassable-à-vie, c'est l'Itouch-2 ans-d'âge qui me lâche. Fini la musique dans les transports, dans la rue, dans les supermarchés. Rangé le beau casque vert fluo ultra dynamique machin mes couilles. Fini donc l'Itouch. Plus rien. Niet. Adios. Sayonara. Déjà quelques signes avant-coureur m'avaient mis la puce à l'oreille (c'est peu de le dire.. hin, hin, hin...). La journée commence mal, donc. Pas de musique, pas non plus de Zélium n°2. Introuvable. Que se passe-t-il ? Un accident avait repoussé la sortie du mensuel satirique mais là je m'inquiète et je fulmine. Parce que j'ai pris le métro sans musique et sans lecture... Forcé de partager mon trajet avec les quidam alentours, entendre le conversation à voix plus que haute, me retenir de ne pas soupirer fortement et de balancer dès "vous pouvez pas fermer vos putains gueules bordel ?"... j'ai failli faire demi-tour... rentrer chez moi, écouter du rock à fond. Heureusement ce soir : les Black Keys à l'Olympia... Touchons du bois...

lundi, mars 14, 2011


Je me suis procuré un skeud d'un groupe franchouille : Bukowski. Le nom est bien trouvé, la référence forcément respectable si ce n'est prétentieuse par son pedigree littéraire et alcoolémique. La pochette est chiadée également. Bref tout est attirant, il faut donc peut-être se méfier... J'écoute ça et d'entrée on remarque le niveau de qualité de l'enregistrement, le son est puissant et bien léché, belle prod, faut l'avouer. On se demande si c'est anglo-saxon ou... français parce que forcément quand c'est français impossible de vous dire pourquoi mais ça se sent. Pourtant le chant est en anglais, bien poussé, sans faute, non je ne sais pas, ça se sent comme le disait le groupe qui a raccroché (ah ah c'est nul...). Mais on s'en fout un peu parce que c'est bon. Le premier morceau est le meilleur : nerveux et mélodique. Après, ça ressemble un peu à du QOTSA, avec des réminicences de groupes des années 90 à la Kyuss pour la voix notamment, entre style stoner virant metal. Au bout de trois écoutes totales, il en ressort que c'est plus mélodique dans l'ensemble qu'il n'y paraît de prime abord. Par contre... par contre, oui, pourquoi faire un morceau nul à chier, genre private joke, on rigole, on l'enregistre quand même. Là il s'agit d'une beatbox qui n'a rien à voir là dedans, qui casse l'harmonie de l'album et rend soudainement tout ce qui suit inaudible, parce qu'on a plus envie de les écouter. L'art des groupes français à mettre une touche minable, le côté "c'est rigolo", qui fait amateur, qui n'amuse qu'eux. Putain le gâchis, les mecs, gardez ça pour vos amis, merde. Déjà qu'un album de plus de dix morceaux c'est chiant, alors évitez ça. C'est comme si en plein milieu d'un film de Jim Jarmusch le héros imitait Dany Boon dans les ch'ti. Ca calmerait aussi sec, non ?
Enfin, hormis ce dérapage propre aux jeunes groupes, l'ensemble est excellent quand même, un peu répétitif, mais le style impose cette osmose, dirons-nous. Même si c'est un peu regerettable au vu du premier morceau qui est vraiment excellent et dénote avec le reste. J'attends de voir ça en concert...

1 cd : Bukowski "The Midnight Sons"

mercredi, mars 09, 2011

Fin des White Stripes


C'est bien je passe par ici tous les six mois désormais... Mais finalement j'écris plus pour moi-même que pour d'éventuels lecteurs. Les blogs sont presque morts et c'est peut-être mieux ainsi, remplacés par l'abominable Facebook, qui a enterré les mails aussi et la discretion avec. Bref, à propos d'enterrement je reviens sur le fameux "2 février" qui, s'il marque la naissance de Lud Verglas (on s'en branle un peu mais on est chez lui), marque désormais la fin officielle des White Stripes. Aussi triste que cela puisse être c'est aussi une bonne nouvelle. Les White Stripes ont permis à plein de groupe de se faire connaître à un moment où les médias et les incultes pensaient que le "Rock" et l'envie de s'éclater au son distordu de guitares décharnées et de batterie martellée sans complexe étaient morts. Un son garage sur des riffs d'inspiration blues-rock voilà qui donnait un peu de feu dans les esgourdes. Ils auront marqués pendant plus de dix ans la scène musicale et fait jaillir un musicien, guitariste batteur chanteur producteur etc. : Jack White. Figure incontournable désormais dans le monde de la musique, issu du blues parce qu'il n'y a que ça de vrai et que peu à peu le monde s'en rend compte. Même les Rolling Stones se sont tournés vers lui bien que l'on ne connaisse pas bien encore son rôle dans leur futur... s'il y en a un d'ailleurs. Les White Stripes finis c'est triste pour Meg puisqu'il n'est pas sûr de la revoir et de l'entendre (boum boum boum) et surtout triste pour ceux qui ne les auront jamais vu sur scène en vrai évidemment parce que les dvd existent et sont captivant. En s'arrêtant maintenant ils entrent dans l'histoire du Rock. Car, oui, un groupe doit savoir s'arrêter.
Bonne(s) route(s) les amis.
(P.S. : je choisi une tof de Meg parce que Jack on va le voir et le revoir en couv' partout éternellement...)